Lettre N° 13 UNRWA remise en cause

Trump vient d'annoncer qu'il réduisait pour la seconde fois les subsides accordées aux réfugiés palestiniens.

Stop ou encore !!

Mais qui sont-ils ?

La coalition des pays arabes a refusé le plan de partage de l'ONU de 1947 prévoyant la création de deux états, la Palestine et Israël et a initié la première guerre israélo-arabe de 1948 en tentant d'envahir le pays.

Afin d'avoir le champ libre, cette coalition a encouragé les autochtones arabes a fuir avec la promesse de revenir en vainqueurs en jetant" les juifs à la mer". 

L'histoire en a voulu autrement.

On estime à 700.000 le nombre des réfugiés palestiniens en 1950, chiffre qui est passé à plus de 5 millions disséminés dans les différents pays limitrophes à savoir Liban, Jordanie, Syrie et bien entendu à Gaza et Judée-Samarie.

Le recensement au 01/01/2014 donne les chiffres suivants:

Jordanie : 2.070.973

Liban: 117.328

Syrie: 517.255

Cisjordanie: 754.411

Gaza : 1.240.082

Total : 5.030.049

L'ONU a créé le 8 décembre 1949 l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) pour leur venir en aide.

Cet organisme temporaire devait durer trois ans et fut constamment renouvelé par les Nations Unies. Il dispense ses services dans 59 camps avec un personnel de plus de 25.000 personnes prises exclusivement parmi la population palestinienne.

Comment en est-on arrivé là et pourquoi aucune solution n'a été trouvée après 70 ans.

Selon la résolution 413 de l'ONU créant l'UNRWA, ces réfugiés devaient être intégrés dans les pays d'accueil et ainsi ne plus dépendre des subsides internationales. Mais seule la Jordanie a accepté cette résolution. C'est pourtant dans ce pays que se trouve 40 % des effectifs. 

Selon la définition du HCR, le statut de réfugié ne s'applique qu'aux personnes déplacés et n'est pas héréditaire. Mais l'UNRWA accorde ce statut aux descendants ce qui explique cette prolifération. 

De fait, cet organisme est accusé d'être infiltré par le 'Hamas ce qui explique le refus d'intégration des réfugiés auquel on fait miroiter un illusoire droit au retour avec un enseignement de la haine d'Israël dans ses propres écoles.

Autre critique : Les pays arabes se fichent du sort des réfugiés et préfèrent les voir parqués dans le seul but d'accuser Israël d'être responsable.

Parallèlement, 870.000 juifs ont du quitter précipitamment les pays arabes où ils vivaient en paix mais pour eux, aucun office de soutien n'a été créé.

Voyons pour le financement car c'est là que le bât blesse.

Le budget de l'UNRWA s'élève à 1.122.000.000 $ dont le tiers est payé par les USA et le reste par certains pays européens y compris à travers l'UE, ainsi que par l'Arabie saoudite et le Koweït.

Véritable machine à sous, sa pérennisation est la seule préoccupation de ceux qui en vivent. La ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir une forme de solidarité inter arabe dans un Moyen-Orient chancelant.

Quelle mouche a donc piqué Trump pour qu'il persévère dans la pratique de coupes sombres dans le financement de cette "auguste" institution.

50 %supprimés en janvier 2018 et 60 millions en moins annoncés cette semaine.

Faute de finances, des écoles vont être fermées et des licenciement sont annoncés. L'UE vole au secours mais ses promesses de dons sont loin de combler le déficit.

Trump est persuadé que l'UNRWA est un frein à son plan de paix car les palestiniens ne veulent pas perdre leur statut de réfugiés et se complaisent dans un statu quo en refusant de s'intégrer dans les pays d'accueil.

Selon lui, l'UNWRA doit se réformer et cesser de s'adosser aux mouvements politiques extrêmes et terroristes comme le Hamas.

Cette opinion est largement partagée par les experts en géopolitique et la lecture des différents blogs est instructive à cet égard. 

Reste à savoir combien de temps encore on pourra parler de réfugiés alors que nous entamons la quatrième génération. L'intelligentsia palestinienne a depuis longtemps déserté les camps pour un monde meilleur.

Bien à vous