Lettre N° 17 L'argent du Qatar
A tous paix et fraternité !!
Vous vous interrogez certainement sur le motif qui me pousse à vous rabâcher les oreilles avec le conflit opposant Israël à Gaza.
Il se trouve que ce petit territoire focalise depuis des mois l'attention internationale car c'est de là que viendra la solution du conflit.
On peut certes continuer à étrangler une population en déclarant qu'elle est sous influence d'une milice terroriste (Le Hamas) dont le but est la négation et la destruction d'Israël avec l'appui bien compris de l'Iran.
On peut aussi accuser cette population forte de 2 millions d'habitants de nourrir une haine indicible contre "l'ennemi sioniste" avec comme attribut l'envoi de roquettes ou de ballons incendiaires.
Personne ne niera le droit d'Israël de faire usage de la force, voire létale dès qu'il y a franchissement de la frontière par des activistes dont le djihad est le leitmotiv.
Mais comment sortir de cette spirale de la violence.
Les bonnes volontés ne manquent pas et aux dernières nouvelles, l'Egypte annonce que ses efforts vont porter ses fruits et le Qatar l'envoi de 125 millions de $ en substitution des fonds bloqués par le président de l'autorité palestinienne, ABBOU ADOLF MAZEN le bien nommé.
Et Israël qui applaudit des deux mains et accepte de le mettre sur la touche et favorise le passage de pétrole, d'argent et de matériaux vers Gaza.
Serait-ce dire que le Hamas qui gouverne de main de fer à Gaza serait prêt à se mettre à table et accepter les faveurs des uns et des autres pour le plus grand bien de son peuple.
L'affaire est loin d'être réglée et au Moyen-Orient il ne faut pas se fier aux apparences.
D'un côté, Gaza est sous l'étouffoir et jamais cette enclave n'a été aussi asphyxiée. Elle est au bord de l'agonie ce qui pousse le peuple à se révolter non contre ses dirigeants, chose impensable, mais contre l'ennemi sioniste par un cri de désespoir du type: "Ouvrez les portes, ici on agonise !!"
Ceci se concrétise par l'envoi de ballons gonflés à l'hélium volant à plusieurs km porteurs de charges explosives ou incendiaires.
On peut là encore répondre à qui la faute ? Ce régime a été élu par le peuple et faute de s'entendre avec les frères de Cisjordanie, le Hamas a pris le pouvoir à la suite d'un putsch meurtrier au cours duquel les représentant du mouvement opposant ont été ligotés et jetés de haut d'immeuble.
Pour bien comprendre je vous encourage à vous rendre sur ce site:
Mais faut-il prendre position pour ABBOU MAZEN ou pour le Hamas.
C'est choisir entre la peste et la choléra.
Le conflit interne palestinien a laissé des séquelles indélébiles et il n'est pas évidant que cette fracture soit prête à se cicatriser.
Par contre, il parait oh combien plus ingénieux de répondre aux appels de la population.
Le premier qui a compris c'est l'état-major de Tsahal qui a attiré l'attention du Politique sur la situation humanitaire dégradée et le risque d'explosion, situation qui s'est concrétisée par les manifestations pacifistes ou non à la clôture de sécurité.
Jusque là le ministre Libermann détenteur du portefeuille sécuritaire a agit au vu des événements, ouvrant les frontières ou les refermant, réduisant ou non la zone de pêche, augmentant ou réduisant l'alimentation en électricité.
Bien sûr pour répondre aux cris de la droite israélienne laquelle réclame des mesures de rétorsions sévères à chaque acte terroriste et ils ne manquent pas.
Le terroriste de Barkan court toujours et pas plus tard que ce matin, agression au couteau contre un soldat de réserve.
Alors, vision à courte vue ou prendre de la hauteur.
Au politique le rôle du visionnaire et à la police le rôle du répressif.
La gauche déclare: Donnez 200.000 permis de travail aux gazaouis et l'affaire est entendue.
Il est vrai qu'Israël manque cruellement de main-d'œuvre et que la chose est possible voire souhaitable.
Mais l’événement de Barkan jette un trouble sur cette affirmation qui pour certains frise l'angélisme.
Voilà un jeune palestinien détenteur d'un permis de travail embauché comme électricien par une entreprise israélienne implantée en Judée-Samarie (Cisjordanie pour certain, territoires sous contrôle pour d'autres voire occupés) dont l'effectif est composé pour une part importante de palestiniens dans un secteur considéré par tous comme un exemple de cohabitation, lequel s'absente de son poste pendant 15 jours et reparaît armé d'un pistolet mitrailleur improvisé et abat de sang froid deux responsables et en blesse une troisième.
Cet événement fait certes froid dans le dos, mais est-il en mesure de remettre en question 20 ans de cohabitation sans histoire. Les ouvriers palestiniens interrogés ont tous été émus par les faits lesquels ont pourtant été fêtés par les autorités palestiniennes.
Posture de façade ?
Certes puisque si le terroriste court toujours, la police palestinienne prête la main à l'armée pour le retrouver. Et en parallèle on sait qu'il va jouir de complicités sans fin dans son entourage et la population pour échapper à la justice.
Il y a là une duplicité de mise. C'était pas autrement au bon vieux temps quand papy faisait de la résistance.
Mais l'émotion passé, il faut agir à l'étage supérieur. Un terroriste ne fait pas l'automne.
En passant il fait encore 30 ° et l'eau de mer est à 28 °. Le billet pour Tel-Aviv A.R. par Rayanair est à 90 €.
Mais revenons à nos m...........s
Inonder la Palestine de bienfaits est-ce la solution ? Non
L'étrangler non itou.
Et comme toujours en bon citoyens imbus de démocratie et d'humanisme, militons pour un moyen terme. Bref une politique de la main tendue, de la diplomatie bien comprise avec bonbons, sourires et coup de fouet en cas de besoin.
Il me semble que cela a déjà été tenté. Sans succès.
A y bien regarder, la paix n'a jamais été négociée qu'après une bonne guéguerre, voyez la paix (froide) des braves avec l'Egypte.
Regardez bien les faits et relisez mes lettres. Vous verrez que les choses sont en train de changer.
Le jour n'est pas loin où le conflit israélo-palestinien ne sera plus une épine plantée par le monde arabe dans le pied d'Israël, mais une plaie qu'il convient de résoudre pour s'attaquer au vrai problème qui agite le Moyen-Orient: la guerre chiite-sunnite.
Elle est en marche et rien ne l'arrêtera.
Déjà l'Arabie Saoudite, l'Egypte, la Jordanie se rangent aux côtés d'Israël, non par pure dévotion, mais par intérêt stratégique majeur. Et l'oncle d'Amérique y est pour quelque chose.
Pauvres palestiniens, que représentent-ils dans cet immense échiquier ?
Ils ne valent pas plus qu'un petit chèque de 125.000.000 $ du Qatar, pays rappelons le, qui soutient les frères musulmans, ennemis jurés de son voisin l'Arabie Saoudite.
Faire un don c'est bien, mais ça n'est pas toujours pour le bien. Est-ce une façon de prendre pied là ou jusqu'à présent personne n'a voulu s'aventurer ?
A méditer.
Alors à dimanche prochain pour d'autres nouvelles de demain....(Sic)
Bien à vous
Henri Cytrynblum
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