Lettre n° 21 Attentat à Strasbourg
La France à nouveau touchée durement par un attentat terroriste.
Et pas n'importe où ! Le marché de noël le plus
célèbre de l'hexagone.
Un symbole fort a été touché par les cris de
"Allah Hou Akbar".
Strasbourg crucifiée, martyrisée, amputée...
Et par qui:
Encore un fiché "S".
A 29 ans, 27 fois condamné et toujours en liberté !!
Bravo à mes confrères qui l'ont défendu et honte à
une justice par trop laxiste.
Sûr qu'il n'a pas purgé la moitié des peines de
prison auxquelles il a certainement été condamné.
Le paradoxe c'est que c'est précisément en prison
qu'il s'est radicalisé.
Que faire !!
Le risque zéro n'existe pas dit-on. Vigipirate n'a
pas suffit à éviter le pire à un moment où précisément les services de
renseignement sont affairés à la préparation du cinquième acte des gilets
jaunes, soutenus par encore 50 % des français et par un homme politique
irresponsable.
Alors à quoi servent les milliers de soldats postés
aux endroits dits stratégiquement vulnérables ?
Et quelles sont les règles d'engagement ?
Interrogés, le brave citoyen déclare qu'il se sent
en sécurité grâce à cette présence militaire.
Preuve par neuf que nenni.
Je me suis souvent demandé pourquoi en Israël ce
type de manifestation de masse est dépourvu de toute force de sécurité. Il est
vrai qu'une partie de la population est armée et qu'en cas d'attaque, tout
citoyen est à même de faire usage de son arme sans sommation.
Tel ne semble pas être le cas de la police ou de
l'armée française puisqu'à Neudorf des sommations préalables ont été proférées
permettant au terroriste de s'éclipser.
Certes, nous sommes en guerre, mais aucune mesure de
sécurité civile n'est adoptée. Imaginerait-on que les officiers de réserve et
la garde civile soient autorisés ou invités à porter des armes ?
Oups !!
De quelle guerre parle-t-on ? Celle des boutons ?
Aux armes citoyens !!
Combien de morts faudra-t-il pour qu'enfin des
mesures concrètes soient prises.
Par contre force minutes de silence, dépôt de gerbes,
larmoiements à l'assemblée nationale, appels à la paix; c'est si beau cette
solidarité verbale.
Et samedi on reparlera d'un autre sujet brûlant;
suivez mon regard et fermer le ban.
L'homme est en fuite et sa traque est infructueuse.
Il aurait traversé la frontière et il y a fort à
parier qu'il sera exfiltré dans un pays voyou où ses 31 condamnations et son
dernier exploit feront de lui un héros.
Bonne transition.
Avant cet attentat, je voulais vous parler
précisément du sort des terroristes en Palestine en vous traduisant un article
de la presse israélienne.
En résumé:
Le lieutenant-colonel Yossi Korwasser chargé du
renseignement a fait le point sur les salaires versés par l'autorité
palestinienne aux familles de terroristes. Le budget s'élèverait à la somme de
1,27 milliards de shekel soit 250 millions d'euros.
Les bénéficiaires:
* 1500 terroristes emprisonnés dans les geôles
israéliennes.
* 5600 terroristes libérés
Il existe une échelle de valeur. Plus l'attentat est meurtrier, plus l'allocation est importante.
Les années de prison sont aussi prises en considération.
Le salaire le plus élevé monte à 12.000 shekels par
mois soit environ 3.750 € alors que le salaire moyen d'un fonctionnaire
palestinien s'élève à 3.000 Shekels.
Le sujet est ressenti avec acuité dans la société
palestinienne à tel point que Abou Mazen a déclaré que même s'il ne restait
qu'un Kopek dans le budget, il serait affecté en priorité au soutien des
terroristes.
Face à cette apologie financière du crime,
l'Amérique a réduit son aide de 300 millions de dollars et les britanniques
exigent de connaitre le destin des fonds alloués par l'Europe. La Hollande a
également annoncé qu'elle réduisait son aide en proportion du budget dépensé
pour le terrorisme lequel s'élèverait à 7 %.
Cherif Chakkat trouvera certainement un refuge auprès de ceux qui l'ont armé spirituellement le tout avec l'argent alloué par le parlement européen siégeant à Strasbourg.
Si noël à Strasbourg ne sera jamais plus pareil,
pour le moins gageons que la parole divine du christ sera appliquée en aimant
celui qui nous hait et en tendant l'autre joue.
Dites le aux victimes, elles devraient apprécier ces
propos à leur juste valeur.
Bien à vous
Henri Cytrynblum
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