Lettre 31 Aux abris
Comme le dit la chanson, "Israël est magnifique mais un peu problématique" !!
Gaza nous occupe depuis de longs mois et il n'y a pas à espérer une quelconque accalmie.
Il n'y a pas un jour sans que des ballons incendiaires ou explosifs soient dirigés sur Israël avec les risques évidents que cela comporte. Un berger bédouin a été blessé à la main dimanche.
Plusieurs fois par semaine des roquettes à courte portée sont lancées sur les villages et kibboutzim voisins.
C'est le quotidien des habitants qui vivent en périphérie de Gaza. Ces israélien se sentent abandonnés par une politique gouvernementale de conciliation qu'ils jugent par trop laxiste.
Trump décide de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le Golan et signe un décret en ce sens à l'occasion de la visite de Natanyaou aux USA.
Le Hamas décide aussitôt de lancer un missile à moyenne portée sur Tel-Aviv.
Ma fille a entendu la sirène hier à 5 h 20 du matin et s'est aussitôt réfugiée avec sa famille dans la chambre fortifiée de son appartement. Le missile est tombé non loin de là dans une localité voisine.
Une maison a été soufflée faisant 8 blessés.
Le "dôme de fer" a été activé mais n'a pu l'intercepter.
C'est un événement rarissime car le Hamas sait que tirer sur Tel-Aviv est une ligne rouge à ne pas franchir.
La circulation des trains a été interrompue et les abris publics ont été ouverts dans toutes les grandes villes du centre. Les écoles ont été fermées.
La réaction fut immédiate et Tsahal a bombardé cette nuit de façon ciblée 15 bâtiments du Hamas sans faire de victimes.
Le Hamas envoie dans le même temps 30 roquettes puis demande un cessé le feu. Plus de tir depuis ce matin 10 heures.
Mais les envois de ballons explosifs ne cessent pas et des activistes du 'Hamas ont franchi la frontière et incendié un poste militaire inoccupé puis on regagné Gaza.
On en est là ce soir.
Le gouvernement décide de masser des troupes et des chars à la frontière et mobilise des réservistes.
Nouvelle alerte à la bombe dans le sud à l'instant, une roquette explose sans faire de dégâts.
Quelle est la conduite à tenir ? Les élections auront lieu dans 15 jours et Bibi joue gros sur le plan politique. L'attentisme sera considéré comme un geste de faiblesse alors que le peuple réclame des solutions militaires fussent-elles douloureuses.
Entrer dans Gaza, il n'en est pas question.
Et quelle est la position du Hamas ? Un cessé le feu ne signifie pas un calme absolu. Israël a défini clairement sa position: "Le calme répondra au calme."
Aussi le 'Hamas joue une partition pas très claire, plus de tirs sur Tel-Aviv mais pas de calme plat. Politique de harcèlement savamment dosé pour satisfaire l'Iran et justifier face au peuple que le combat anti-sioniste se poursuit.
On oscille entre deux tendances; l'une voudrait de mettre Gaza sous blocus total pour asphyxier l'économie jusqu'à mettre le 'Hamas à genou et bombarder à outrance avec le risque humanitaire évident et le réprobation internationale.
Mais jusqu'à présent, cette politique a montré ses limites.
L'autre alternative dite de la conciliation en permettant par exemple le passage des milliards du Qatar, option qui n'a pas donné davantage de résultat puisque le 'Hamas peut se vanter de ses succès tout en harcelant Israël sans risque de réaction brutale.
L'équation est sans réelle solution et comme une maladie chronique, chaque fin de semaine apportant son lot nouveau de tension, un peu comme les gilets jaunes.
Conflit sans issue.
Chacun porte sa croix me direz-vous.
En attendant on ne sait pas de quoi sera fait demain. La nuit sera-t-elle calme?
A Gaza on se pose les mêmes questions.
Seule bonne nouvelle; le lac de Tibériade a monté de 2,50 mètres cet hiver grâce aux pluies abondantes.
Ce qui démontre qu'il y a des hauts et des bas.
Bien à vous.
Gaza nous occupe depuis de longs mois et il n'y a pas à espérer une quelconque accalmie.
Il n'y a pas un jour sans que des ballons incendiaires ou explosifs soient dirigés sur Israël avec les risques évidents que cela comporte. Un berger bédouin a été blessé à la main dimanche.
Plusieurs fois par semaine des roquettes à courte portée sont lancées sur les villages et kibboutzim voisins.
C'est le quotidien des habitants qui vivent en périphérie de Gaza. Ces israélien se sentent abandonnés par une politique gouvernementale de conciliation qu'ils jugent par trop laxiste.
Trump décide de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le Golan et signe un décret en ce sens à l'occasion de la visite de Natanyaou aux USA.
Le Hamas décide aussitôt de lancer un missile à moyenne portée sur Tel-Aviv.
Ma fille a entendu la sirène hier à 5 h 20 du matin et s'est aussitôt réfugiée avec sa famille dans la chambre fortifiée de son appartement. Le missile est tombé non loin de là dans une localité voisine.
Une maison a été soufflée faisant 8 blessés.
Le "dôme de fer" a été activé mais n'a pu l'intercepter.
C'est un événement rarissime car le Hamas sait que tirer sur Tel-Aviv est une ligne rouge à ne pas franchir.
La circulation des trains a été interrompue et les abris publics ont été ouverts dans toutes les grandes villes du centre. Les écoles ont été fermées.
La réaction fut immédiate et Tsahal a bombardé cette nuit de façon ciblée 15 bâtiments du Hamas sans faire de victimes.
Le Hamas envoie dans le même temps 30 roquettes puis demande un cessé le feu. Plus de tir depuis ce matin 10 heures.
Mais les envois de ballons explosifs ne cessent pas et des activistes du 'Hamas ont franchi la frontière et incendié un poste militaire inoccupé puis on regagné Gaza.
On en est là ce soir.
Le gouvernement décide de masser des troupes et des chars à la frontière et mobilise des réservistes.
Nouvelle alerte à la bombe dans le sud à l'instant, une roquette explose sans faire de dégâts.
Quelle est la conduite à tenir ? Les élections auront lieu dans 15 jours et Bibi joue gros sur le plan politique. L'attentisme sera considéré comme un geste de faiblesse alors que le peuple réclame des solutions militaires fussent-elles douloureuses.
Entrer dans Gaza, il n'en est pas question.
Et quelle est la position du Hamas ? Un cessé le feu ne signifie pas un calme absolu. Israël a défini clairement sa position: "Le calme répondra au calme."
Aussi le 'Hamas joue une partition pas très claire, plus de tirs sur Tel-Aviv mais pas de calme plat. Politique de harcèlement savamment dosé pour satisfaire l'Iran et justifier face au peuple que le combat anti-sioniste se poursuit.
On oscille entre deux tendances; l'une voudrait de mettre Gaza sous blocus total pour asphyxier l'économie jusqu'à mettre le 'Hamas à genou et bombarder à outrance avec le risque humanitaire évident et le réprobation internationale.
Mais jusqu'à présent, cette politique a montré ses limites.
L'autre alternative dite de la conciliation en permettant par exemple le passage des milliards du Qatar, option qui n'a pas donné davantage de résultat puisque le 'Hamas peut se vanter de ses succès tout en harcelant Israël sans risque de réaction brutale.
L'équation est sans réelle solution et comme une maladie chronique, chaque fin de semaine apportant son lot nouveau de tension, un peu comme les gilets jaunes.
Conflit sans issue.
Chacun porte sa croix me direz-vous.
En attendant on ne sait pas de quoi sera fait demain. La nuit sera-t-elle calme?
A Gaza on se pose les mêmes questions.
Seule bonne nouvelle; le lac de Tibériade a monté de 2,50 mètres cet hiver grâce aux pluies abondantes.
Ce qui démontre qu'il y a des hauts et des bas.
Bien à vous.
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