Lettre 43 L'accord du siècle, la suite

Le gendre de Trump, Gérard KUSHNER poursuit sa tournée des popotes au Moyen Orient.

Son but est d'inviter les les principaux pays impliqués dans le conflit israélo-palestinien à participer à une grande conférence de la paix à Camp David. Ces mêmes pays qui ont donné leur accord pour le volet économique du plan à hauteur de 50 milliards de dollars.

Camp David ! Tout un symbole.

Souvenez-vous.

"Les accords de Camp David furent signés le , par le président égyptien Anouar el-Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin, sous la médiation du président des États-UnisJimmy Carter. Ils consistent en deux accords-cadres qui furent signés à la Maison-Blanche après 13 jours de négociations secrètes à Camp David. Ils furent suivis de la signature du premier traité de paix entre Israël et un pays arabe : le traité de paix israélo-égyptien de 1979." (Source Wikipedia)


Menahem Begin Jimmy Carter et Anouar el-Sadate à Camp David

Dans cet accord, Israël a rendu le Sinaï et son pétrole aux égytiens.

Depuis lors, on peut estimer qu’Israël et ses voisins sont en paix froide au grand dam de l'Iran.

Y-a-t-il la moindre chance que cette nouvelle conférence porte des fruits ?

En son temps, on ne donnait pas cher du sort des négociations après les guerres de 1967 et 1973.

De sources bien informées, cette conférence devrait se tenir avant la 17 septembre, date fixée pour les élections israéliennes, un peu comme un coup de pouce à Natanyaou lequel est associé personnellement à cette entreprise.


Natanyaou à Washington lors de sa dernière visite officielle

Abbou Mazen président de l'autorité palestinienne qui a déclaré que cette conférence était mort-née pourra-t-il s'entêter dans son refus. Rien n'est moins sur.

Pourtant rien n'est dit clairement.

Le plan ne prévoirait qu'une autonomie renforcée pour la Palestine alors qu'Abbou Mazen exige comme condition préalable la création d'un état indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale.

Et pour renforcer sa position, il est allé se concerter avec le petit roi jordanien lequel lui a apporté son soutien en publiant une déclaration commune rappelant cette exigence fondamentale.

La division de Jérusalem supposerait un retour en arrière de plus de 50 ans, situation que personne ne soutient en Israël car on imagine mal le mont du temple divisé.

Et pourtant.....

Il était question au départ de faire de Jérusalem une ville ouverte, centre mondial des trois religions monothéistes.

Sans concessions il n'y aura pas de paix, et au contraire les concessions ne sont pas forcément gage de paix.

On prête à Trump de nombreux défauts, mais on le crédite d'une forte capacité à aboutir en négociation.

Il semble vouloir faire de cet accord un argument politique  propice à sa propre réélection. 

Et Natanyaou n'y voit que du bonheur.











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