Lettre 53 Nouvel accès de fièvre
Israël poursuit sa stratégie d'éliminations ciblées.
Cette fois Tsahal a ciblé la maison du chef du groupe armé le Jihad islamique, Baha Abou Al-Ata, le tuant sur le coup avec sa femme.
Rappelons qu'il était le chef de cette faction terroriste à Gaza.
Il était responsable de plusieurs attaques terroristes, de tirs de roquettes sur l'Etat d'Israël ces derniers mois et avait l'intention de perpétrer des attaques imminentes", a affirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Baha Abu al-Ata (en rouge), chef du Jihad islamique palestinien. (Crédit : Porte-parole de l'armée israélienne)
Cette attaque ciblée démontre à nouveau que tant les services de renseignements que l'armée sont en mesure d'atteindre à tout moment ceux qui menacent la sécurité d’Israël.
Au même moment, une attaque ciblée a eu lieu à Damas, contre un autre chef du même groupe terroriste.
Damas (Syrie), mardi. Cet immeuble a été la cible d’une frappe israélienne.(AFP/Louai Beshara)
Certes, certains hommes politiques de gauche ont critiqué ces attaques, pas tant en ce qui concerne les "victimes", que le moment qui a été choisi, au moment même où le pays est encore dépourvu de gouvernement. Le reproche est à peine voilé: Le premier ministre en échec cherche à faire monter la pression pour apparaître comme celui qui seul est en mesure de protéger le pays.
Cette polémique a disparu dès que le Jihad islamique a lancé en représailles 200 roquettes tant sur les localités proches de Gaza que sur la région de Tel-Aviv, rappelant ainsi que nul territoire israélien n'est à l'abri des bombardements.
Roquette tombée sur un axe principal au sud de Tel-Aviv. Par miracle, pas de blessé
Bien entendu, le dôme de fer a été activé pour intercepter les missiles susceptibles d'atteindre des secteur habités. Il est efficace à 80 %.
A l'heure où ces lignes sont rédigées, il n'y a pas de victimes côté israélien. En Israël, la défense civile est très efficace, tant quant à la détection des tirs ennemis, que quant à la la mise en place d'abris.
Par contre, à compter de la sirène qui retentit dans le secteur précis menacé (Et non dans tout le pays) la population dispose selon les endroits de 30 à 60 secondes pour se mettre à l'abri.
Il n'y a pas de temps à perdre, mais cette discipline permet de ne déplorer que des dégâts matériels.
La situation est différente à Gaza où Tsahal a répondu par des bombardements ciblés sur les positions militaires du Jihad islamique.
Rappelons que ce mouvement terroriste s'est progressivement implanté tant au sud Liban qu'à Gaza avec l'aide financière de l'Iran et répond à ses ordres.
A tel point que le Hamas qui dirige Gaza, semble ne plus être en mesure de s'immiscer dans les activités du Jihad islamique lequel a acquis une totale indépendance, voire menace le Hamas dans sa stabilité.
Dans l'immédiat, le Hamas a déclaré qu'il ne prendrait pas parti dans ce conflit, mais ne ferait rien pour l'empêcher.
Israël a mis le Hamas en demeure de mettre fin aux attaques du Jihad islamique sous peine d'être également ciblé par les répliques de Tsahal.
La tension monte d'un cran et Tsahal mobilise des troupes à la frontière.
Après une nuit de calme relatif, les sirènes hurlent à nouveau dans le sud d'Israël (Ashkelon) et rien ne permet de savoir comment ce conflit va se développer.
Contrairement au Hamas qui a en charge deux millions d'habitants, le Jihad islamique s'intéresse peu à ces impératifs et n'a d'autres buts que de mener un combat idéologique contre "l'ennemi sioniste".
Aucune diplomatie ne peut avoir de prise sur cette faction surarmée et dont les modes d'action sont décidés en Iran.
Dans les conflits antérieurs de même nature, l'Egypte avait réussi à modérer le Hamas et négocier une accalmie. Mais a-t-elle prise sur le Jihad islamique. Rien n'est moins sûr.
Pendant ce temps, la population israélienne s’arc boute et attend avec d'autant plus d'angoisse que ses hommes politiques trouvent enfin une solution pour former une coalition et éviter un troisième tour électoral.
Il est vrai que dans les circonstances exceptionnelles, les compromis les plus inattendus deviennent acceptables.
Un gouvernement d'union nationale est plus que jamais souhaité, et Bibi vient de se placer en première ligne et ne renoncera pas à son exigence d'être le premier à diriger le pays dans le cadre d'une rotation avec Benny Gantz.
Affaire à suivre.
Cette fois Tsahal a ciblé la maison du chef du groupe armé le Jihad islamique, Baha Abou Al-Ata, le tuant sur le coup avec sa femme.
Rappelons qu'il était le chef de cette faction terroriste à Gaza.
Il était responsable de plusieurs attaques terroristes, de tirs de roquettes sur l'Etat d'Israël ces derniers mois et avait l'intention de perpétrer des attaques imminentes", a affirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Baha Abu al-Ata (en rouge), chef du Jihad islamique palestinien. (Crédit : Porte-parole de l'armée israélienne)
Cette attaque ciblée démontre à nouveau que tant les services de renseignements que l'armée sont en mesure d'atteindre à tout moment ceux qui menacent la sécurité d’Israël.
Au même moment, une attaque ciblée a eu lieu à Damas, contre un autre chef du même groupe terroriste.
Damas (Syrie), mardi. Cet immeuble a été la cible d’une frappe israélienne.(AFP/Louai Beshara)
Certes, certains hommes politiques de gauche ont critiqué ces attaques, pas tant en ce qui concerne les "victimes", que le moment qui a été choisi, au moment même où le pays est encore dépourvu de gouvernement. Le reproche est à peine voilé: Le premier ministre en échec cherche à faire monter la pression pour apparaître comme celui qui seul est en mesure de protéger le pays.
Cette polémique a disparu dès que le Jihad islamique a lancé en représailles 200 roquettes tant sur les localités proches de Gaza que sur la région de Tel-Aviv, rappelant ainsi que nul territoire israélien n'est à l'abri des bombardements.
Roquette tombée sur un axe principal au sud de Tel-Aviv. Par miracle, pas de blessé
Bien entendu, le dôme de fer a été activé pour intercepter les missiles susceptibles d'atteindre des secteur habités. Il est efficace à 80 %.
A l'heure où ces lignes sont rédigées, il n'y a pas de victimes côté israélien. En Israël, la défense civile est très efficace, tant quant à la détection des tirs ennemis, que quant à la la mise en place d'abris.
Par contre, à compter de la sirène qui retentit dans le secteur précis menacé (Et non dans tout le pays) la population dispose selon les endroits de 30 à 60 secondes pour se mettre à l'abri.
Il n'y a pas de temps à perdre, mais cette discipline permet de ne déplorer que des dégâts matériels.
La situation est différente à Gaza où Tsahal a répondu par des bombardements ciblés sur les positions militaires du Jihad islamique.
Rappelons que ce mouvement terroriste s'est progressivement implanté tant au sud Liban qu'à Gaza avec l'aide financière de l'Iran et répond à ses ordres.
A tel point que le Hamas qui dirige Gaza, semble ne plus être en mesure de s'immiscer dans les activités du Jihad islamique lequel a acquis une totale indépendance, voire menace le Hamas dans sa stabilité.
Dans l'immédiat, le Hamas a déclaré qu'il ne prendrait pas parti dans ce conflit, mais ne ferait rien pour l'empêcher.
Israël a mis le Hamas en demeure de mettre fin aux attaques du Jihad islamique sous peine d'être également ciblé par les répliques de Tsahal.
La tension monte d'un cran et Tsahal mobilise des troupes à la frontière.
Après une nuit de calme relatif, les sirènes hurlent à nouveau dans le sud d'Israël (Ashkelon) et rien ne permet de savoir comment ce conflit va se développer.
Contrairement au Hamas qui a en charge deux millions d'habitants, le Jihad islamique s'intéresse peu à ces impératifs et n'a d'autres buts que de mener un combat idéologique contre "l'ennemi sioniste".
Aucune diplomatie ne peut avoir de prise sur cette faction surarmée et dont les modes d'action sont décidés en Iran.
Dans les conflits antérieurs de même nature, l'Egypte avait réussi à modérer le Hamas et négocier une accalmie. Mais a-t-elle prise sur le Jihad islamique. Rien n'est moins sûr.
Pendant ce temps, la population israélienne s’arc boute et attend avec d'autant plus d'angoisse que ses hommes politiques trouvent enfin une solution pour former une coalition et éviter un troisième tour électoral.
Il est vrai que dans les circonstances exceptionnelles, les compromis les plus inattendus deviennent acceptables.
Un gouvernement d'union nationale est plus que jamais souhaité, et Bibi vient de se placer en première ligne et ne renoncera pas à son exigence d'être le premier à diriger le pays dans le cadre d'une rotation avec Benny Gantz.
Affaire à suivre.
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