Lettre 85 Le Shin Bet au secours de la France

 Aux armes citoyens !!!

Stop au nom de l'amour, avant qu'il ne soit trop tard.....

Deux hymnes au choix entre les va-t-en guerre et les colombes. 

Le ton a changé: "Il n'est jamais trop tard, un cap a été passé, plus de larmes ni de marches blanches, on veut des actes forts..."

Dont acte!! Et après ?

On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs.

Les grands "YAKA" sont en marche, mettre en place Guantanamo, ce camps anti-terroriste tant décrié.


Mais le lendemain de crimes odieux, les esprits s'enflamment, se libèrent des liens sacrés des droits de l'homme.

Aurait-on oublié la guillotine de ce cher docteur Guillotin, la collaboration à la Shoa du bon "Maréchal nous voilà" ou les "évènements" d'Algérie. Les Français ne sont pas des tendres en période sombre.

Mai 68 est passé par là ouvrant grande la porte à la "bienpensance" laquelle régit aujourd'hui notre "vivre ensemble".

Mais vlan, une grenade dégoupillée  qui sommeillait au fond des tiroirs de notre bonne République encore française nous explose à le gueule.

Le Français, hagard, ne peut même plus implorer  l'Eternel lequel a disparu du panorama. Alors il se tourne vers son dirigeant qui n'en peut mais!! 


Alors faut-il perdre son âme et agir contre le terrorisme avec des méthodes condamnées par les droits de l'homme ?

Entendez-vous dans nos campagnes mugir ces féroces hommes politiques: "La peur doit changer de camp" ou "Il faut terroriser les terroristes" et encore "Il faut modifier la constitution et se défaire du pouvoir des juges qui empêche les expulsions".

Comme c'est beau, ce pain béni pour l'extrême droite.

Parlons peu parlons bien.

La France est en guerre contre le terrorisme, en Syrie, en Afrique, en France, mais a-t-on jamais entendu le moindre rapport de l'Etat-Major sur ce conflit à l'instar de ce Monsieur Salomon qui nous abreuve quotidiennement du nombre de morts du Corona.

Une guerre qui ne sait pas dire son nom car elle pourrait heurter le vivre ensemble et diviser les Français. C'est là que le bât blesse!!!

La France a honte d'elle-même, même lorsqu'elle mène un combat légitime et n'a plus le courage de ses actes.

Quant à mettre en place un internement administratif préventif contre les fichiers S dangereux, n'y pensons même pas.

D'autres pays sont confrontés au terrorisme. Pourquoi inventer le fil à couper le beurre! Voyons comment les choses se passent ailleurs, en Israël par exemple ? Avez-vous entendu parler du Shin Bet ? 

Un peu d'histoire.

Shin Bet = Service de sécurité a changé de nom pour s'appeler Shabak = Service de Sécurité Générale

Son célèbre premier dirigeant Isser Harel fut nommé en 1948 dès la création de l'Etat.


Le Shabak est placé sous la direction personnelle du premier ministre et n'a de compte à rendre qu'à lui, sous le contrôle restreint de la Haute Cour de Justice.

                           Sigle du Shabak: "Protège sans être vu" 

Son action consiste à assurer la sécurité intérieure, le contre-espionnage et le contre-terrorisme notamment en Palestine (Judée-Samarie et Gaza).

Quels sont ses moyens d'action ?

Deux axes principaux: Les arrestations discrétionnaires et la détention administratives, précisément les deux armes qui nous font défaut en France.

Les membres du Shabak, ni policiers ni militaires agissent en toute discrétion et sont habilité à procéder à des arrestations dès qu'ils considèrent que la sécurité intérieure est menacée. Ils agissent avec le concours de la police ou de l'armée selon les besoins. 

Leur action a été portée à l'écran dans la fameuse série israélienne FAUDA diffusée notamment sur Netflix.

Leurs méthodes sont fondées sur l'infiltration et le renseignement au moyen d'indicateurs ou par la haute-technologie.

D'une efficacité reconnue et remarquable, sa simple présence réelle ou supposée sème la panique dans les rangs des activistes et permet de réduire leurs velléités.

Les arrestations peuvent toucher l'entourage familial ou toute personne soupçonnée de détenir des informations sur une action terroriste en cours de préparation.

L'usage de la violence lors des interrogatoire est interdit et de nombreuses commissions d'enquête ont dénoncé les abus tandis que les organismes de défense des droits de l'homme rapportent que l'usage de la torture se poursuit.

Deuxième axe, la détention administrative.

Georges Fenech, député du Rhône a visité récemment la prison OFER située en Cisjordanie et plaide pour que la France s'inspire du système israélien "lequel semble avoir fait la preuve de son efficacité... et respecte autant que possible les libertés individuelles".

Hérité du mandat britannique, ce dispositif permet au commandant des forces armées en Cisjordanie d’ordonner l’incarcération d’un suspect sans l’informer des preuves réunies à son encontre, et ce pour une période de six mois renouvelable autant de fois qu’il le juge nécessaire. La décision, applicable sans délai, est examinée a posteriori par un juge militaire et peut faire l’objet d’un recours devant la Cour suprême.  

Ce régime destiné à prévenir «une menace contre la vie de la nation» n’est pas, en soi, contraire au droit international dès lors qu’un pays y recourt de façon exceptionnelle. Mais son utilisation quasi routinière vaut aux autorités israéliennes d’être régulièrement mises à l’index par la Commission des droits de l’homme de l’ONU, qui appelle à «libérer sans délai l’ensemble des détenus administratifs ou bien à les poursuivre rapidement».(Sources: ELNET)

OFER centre de détention administratif situé près de Ramallah

Le nombre de détenu a varié en fonction des évènements troublant l'ordre public pour atteindre jusqu'à 1000 détenus lors des intifada. 

Et il y a trois prisons de ce type en Israël.

Comparaison n'est pas raison. C'est un modèle. Il est décrié. Mais le principe de proportionnalité semble respecté.

C'est ce qui importe: Agir avec discernement et proportionnalité.

Se donner les moyens sans perdre son âme.

En Israël, à part quelques colombes éthérées, personne ne remet en cause les moyens mis en place ni les méthodes musclées du Shabak pour combattre un terrorisme aveugle.

En France, dans l'immédiat, qui veille sur nous ? Vigipirate avec des armes sans balles!

Une police pieds et poings liés.

Demain la tension sera retombée et les victimes oubliées jusqu'au prochain attentat. Les candidats ne manquent pas.

Le terrorisme a mis 30 ans pour se mettre en place de façon irrépressible sans qu'en face nous ayons fait évolué l'arsenal judiciaire pour nous protéger.

La France des Droits de l'Homme ne sera-t-elle plus celle des droits de la France ou des Français.

Respectons nous et nous seront respectés.


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