Lettre 100 Un fou peut en cacher un autre !!

 La cour de cassation a ouvert la boite de Pandore.

Sarah Halimi, femme juive du quartier de Belleville a été défenestrée parce que juive, par un homme dont les propos ne laissent aucun doute sur les motivations de son acte.

Sarah HALIMI, que son âme soit en paix

Mais il est tout excusé puisqu'il était selon lui, affecté d'une bouffée délirante brève et passagère laquelle a aboli ses facultés mentales.

Des experts l'on dit.

On peut s'interroger sur les éléments d'appréciation qui leur ont été soumis pour aboutir à une telle conclusion débile.

L'individu (Je répugne à citer son nom) leur a servi sa version plus d'un an après les faits, et bien entendu sa construction narrative est sans contrôle possible. On peut la reconstituer comme suit:

"Houais mon frère, tu sais, j'avais fumé la moquette, mais d'hab' ça m'fais rien de mal, que du bien, mais j'ai du abuser frère docteur, faut pas m'en vouloir, j'suis un bon gars d'hab'. Ha que j'regrette, j'te le jure, j'ferai gaffe la prochaine fois, juste une taffe et c'est tout!"

Visiblement il a du être assez convaincant pour faire avaler cette couleuvre à huit experts en psychiatrie expérimentés.

Ils ont conclu qu'il était "victime" d'une bouffée délirante. Et ça c'est une vraie maladie, donc abolissant tout discernement. 

Exit toute responsabilité pénale.

Aux cris d'Allahou Akbar et d'incantations du coran telles  que "J'ai tué le Satan" il s'était livré à une expédition punitive en pénétrant par effraction au domicile de sa voisine retraitée, et après l'avoir rouée de coups, l'a parachutée par la fenêtre.

Seul un fou peut agir ainsi.

Mais le plus étonnant et absurde, c'est qu'il est parfaitement sain d'esprit cet homme.

Ce n'était qu'une bouffée délirante occasionnelle et de courte durée causée par la prise excessive de cannabis dont il est un accro permanent.

Deux autres experts ont estimé qu'il y avait simplement altération partielle du discernement et qu'il était donc pénalement responsable.

Mais la cour de cassation a appliqué le code pénal lequel prévoit en son article L122-1:

"N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes.

La personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable. Toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu'elle détermine la peine et en fixe le régime. 

Et elle a penché pour l'abolition totale des facultés mentales. La question se pose si cette vieille dame ne les a pas également perdues.

Et plouf!! Le procès s'arrête.

Point barre.

Pas vu pas pris.

On ne juge pas les fous en France ni en Navarre.

On les met direct en asile. C'est là leur place.

Asile psychiatrique de Sainte-Anne, 1 rue Cabanis Paris

Lui que nenni!! Il est libre et peut tranquillement continuer à se droguer.... avec modération SVP.

Et si la crise le reprend, et qu'il en tue une autre, par exemple la femme du président de la cour de cassation, pas grave. Il sera également disculpé, les mêmes causes provoquant les mêmes effets.

Maladie chronique n'est pas récidive pénale.

A combien de justiciables n'a-t-on pas coupé la tête parce qu'ils l'avaient perdue !!!

"Monsieur le président, c'est tout simple, je vais vous expliquer. Je suis rentré chez moi, j'ai trouvé ma femme au lit avec son amant, j'ai tiré, je ne savais pas ce que je faisais, je n'étais plus moi-même".

La bonne blague!! On en rit encore.

La vérité dans cette affaire, c'est qu'on a donné aux médecins-experts le soin de mettre un nom médical sur un acte pénal de cruauté létal.

La bouffée délirante, rien de tel pour tout expliquer. CQFD. Circulez, y a rien à voir. 

Les politiques répugnent à admettre que la France vit à l'heure d'un islamisme galopant et  préfèrent  qualifier les terroristes de déments ou déséquilibrés.

C'est tellement plus rassurant et permet d'occulter le reproche de l'immigration comme cause de tous les mots.

Et il leur faudra encore légiférer pour compléter le code pénal par un article L122-2:

"Mais si l'altération ou l'abolition des facultés mentales sont causées par la prise volontaire et excessive de boissons alcooliques, de substances stupéfiantes de toutes natures, de champignons hallucinogènes, d'épices orientales, de médicaments inappropriés ou de toutes ingestions contre-indiquées par le Vidal tel le poil à gratter, les juges devront admettre que l'accusé l'a fait exprès et en toute connaissance de cause et devra en supporter les conséquences." Na!!

L'étudiant en droit de première année et le délinquant de base savent qu'un tel texte est inutile et que la sanction est identique voire plus lourde pour les drogués de tout poil.

Mais quel message pour le monde de la délinquance:

" Mais M'sieur le Maître, l'autre là, il n'a rien eu. Alors t'as qu'à dire la même chose. Après tout, j' fume aussi tous les jours et même que j'picole plus que mon paternel, t'as qu'à voir"

C'est une jurisprudence (=Précédent juridique) dramatique dont vous comprenez bien les conséquences.

Pardon pour le côté satirico-comique.

Au fait, l'acte irresponsable n'a pas été qualifié d'acte antisémite. Nous sommes tous sauvés.

La vérité, c'est qu'en France les fous sont en liberté, les délinquants aussi, mais ça on le savait déjà.

Rien de neuf sous le soleil mais gare aux conséquences.




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