Lettre 114 Israël modèle anti virus
Israël a été sacré modèle de la lutte contre la Covid.
Deux ans après le début de la pandémie, ce combat n'a rien à voir avec la guerre "éclair" à laquelle ce petit pays nous a habitué.
La vaccination a débuté massivement en décembre 2020 et en trois mois la "quasi" totalité de la population s'y est soumise en bon soldat.
Enfin presque. Il subsiste tout de même un million de réfractaires pour les mêmes raisons que celles ayant cours en France et selon lesquelles le vaccin est doit inefficace, soit dangereux voire les deux.
Le pass sanitaire "TAV YAROK" a été décerné aux vaccinés dont la validité expirait le 31 décembre 2021.
Puis brutalement, les chiffres des malades graves qui n'ont cessé de grimper ont dicté un revirement politique.
Aussi à compter du 3 octobre, le Pass sanitaire sera annulé et un nouveau Pass ne sera décerné qu'à ceux qui auront reçu une troisième dose appelée "BOOSTER" lequel donnerait une protection de 10 fois plus forte.
Passage en force!!
En réalité, les chiffres dénoncent une véritable résistance au vaccin et sur une population de 9 millions d'habitants le nombre de vaccinés demeure insuffisant:
1er vaccin: 6.080.804
2èmé vaccin: 5.605.132
3ème vaccin: 3.151.189
Chaque jour, entre 4.000 et 8.000 nouveaux cas sont détectés et plus de 700 cas graves sont hospitalisés dont plus de 200 sous respirateur.
L'hôpital est en état de tension et menace rupture. Il y a un manque patent de respirateur, mais surtout une insuffisance d'équipes médicales.
La Covid frappe indifféremment jeunes et vieux.
Le nombre de décès progresse certes plus lentement mais atteint néanmoins 7.611.
La proportion par rapport à la France (116.000 décès) demeure stable soit moitié moins.
Bien entendu les causes sont à rechercher dans la rentrée des classes et les fêtes juives avec les rassemblements de masse qui en découlent. Mais dans le secteur arabe, les récalcitrants font nombre faute de confiance et d'information.
La bonne nouvelle, c'est que parmi les malades graves, seuls 10% sont vaccinés ce qui induit une bonne protection du vaccin.
Sur le plan politique, Benneth a décidé de ne plus recourir au confinement qu'il a jugé destructeur notamment sur le plan psychologique et milite pour une reprise de la vie normale pour favoriser l'économie.
Et pour cela, deux moyens sont mis en œuvre drastiquement:
* La Pass sanitaire à tout prix
* L'usage du médicament REGENERON
Déjà 30 patients ont bénéficié de cet élixir qui avait remis TRUMP sur pied de façon surprenante.
Les équipes médicales se déplacent au domicile des malades à risque pour leur administrer ce médicament et éviter ainsi une hospitalisation.
Jour historique !
Le traitement coûte 2.000 € mais qu'est-ce au regard du coût de trois semaines d'hospitalisation et des séquelles évitées.
Demeure la question irritante des refuzniks au vaccin. Ce sont les mêmes en France et en Israël, qu'ils soient instruits ou frappés d'aveuglement.
Car ici resurgit la question des libertés fondamentales lesquelles se heurtent à l'obligation de sécurité qui pèse sur les pouvoirs publics.
Cet affrontement est un nouveau test entre solidarité nationale et soumission à un dictat qu'il soit sanitaire ou politique.
Les réfractaires au vaccin ne doivent pas être stigmatisés car leur combat est noble s'il est fondé sur l'insoumission aux restrictions de libertés.
La protection d'autrui ne légitime pas toutes mesures liberticides et la simple idée d'instaurer un Pass pose un problème d'éthique.
Par contre la vie en communauté impose des contraintes et une acceptation du consensus démocratique et soumission à la loi.
Le virus ne disparaitra pas et fera des dégâts tant que ce consensus demeurera en question.
Et dire que dans de nombreux pays il n'y a ni vaccin ni médicament ! Là-bas la question des libertés ne se pose pas et il leur reste YLPP. (Les yeux pour pleurer).
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