Lettre 122 L'Italie a vendu ses juifs aux terroristes

L'Eternel dit à Caïn: «Où est ton frère Abel?» Il répondit: «Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère?» D.ieu dit alors: «Qu'as-tu fait? Le sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi. (Genèse 4.1-15)

Qu'as-tu fait peuple italien envers tes frères juifs en 1983 ? Pauvre de toi ! Leur sang hurle vengeance depuis 40 ans.

Tout a commencé en 1968 par l'attentat contre un appareil d'El Al détourné de Rome sur Alger par le FPLP de Georges Habbache de sinistre mémoire.

C'est l'acte de naissance du terrorisme international. Et depuis, la liste est longue à en faire pâlir Prévert.

Plusieurs attentats terroristes seront perpétrés par divers groupuscules palestiniens (OLP, Fatah et FPLPL) ou anarchistes ( septembre noir, Armée rouge japonaise, Carlo...).

Le plus connu s'est produit aux jeux olympiques de Munich le 5 septembre 1972 à l'initiative de Septembre noir où 11 athlètes israéliens seront kidnappés et abattus.

C'est dans ce contexte qu'en 1973 l'Italie a signé un pacte avec les organisations terroristes OLP et FPLP au terme duquel ce pays a "vendu ses juifs" (Sic) contre une protection du territoire.

L'accusation a été proférée en 2008 par Francesco Cossiga ancien président du conseil en 1979 puis président de la république italienne en 1985. 

Francesco Cossiga

Dans une interview accordée en 2008 à un journal israélien il dévoilait cet accord passé en 1973 par le premier ministre Aldo Moro avec Yasser Arafat (OLP) et le FPLP aux termes duquel l'Italie laissait "les mains libres" aux groupes terroristes palestiniens vis-à-vis des intérêts juifs ou israéliens à condition de ne pas viser de cibles italiennes.

Ca fait froid dans le dos.

Ces révélations avaient été violemment déniées par les autorités italiennes déclarant qu'il s'agissait de propos incohérents proférés par un homme malade et sénile. Francesco Cossiga était alors âgé de 80 ans et décèdera deux ans plus tard.

Cet accord scandaleux a trouvé son aboutissement le 10 octobre1982 lors d'un attentat perpétré par le FPLP à la grande synagogue de Rome tuant un enfant de deux ans et blessant 35 fidèles venus célébrer la fête de Souccoth (Fête des cabanes).

Il résulte de documents révélés récemment, émanant des services de renseignements italiens, que les autorités avaient été prévenues sur l'imminence d'une attaque contre des cibles juives à Rome et plus spécialement contre cette synagogue.

Documents déclassifiés prévenant de l'imminence d'un attentat 

Curieusement, les effectifs de police affectés à la sécurité de cet établissement sensible n'avaient pas été renforcés mais au contraire retirés.

Vous avez bien lu !!

Dans un article du Monde paru le 12 octobre 1982, les représentants de la communauté juive de Rome dénonçaient cet abandon et refusaient de participer à la journée de deuil décrétée considérant l'hypocrisie des autorités.

Souvenez-vous du film Z dans la scène où la police tourne le dos aux agresseurs fachistes molestant des manifestants. A Rome, pour éviter d'avoir à intervenir, et en respect de cet accord, la police s'est comme évaporée.

Comble du scandale, peu de temps, après Arafat était reçu par le pape et le premier ministre italien et recevait une ovation.

Le temps n'efface pas la honte.

Devant l'émoi soulevé par ces nouvelles preuves, l'Italie vient de nommer une commission d'enquête. C'est généralement ce qu'on fait pour mieux enterrer une affaire.

En cette même année 1982, un attentat sanglant était commis rue des rosiers à Paris contre le célèbre (Ou devenu célèbre) restaurant cacher Goldenberg.

Six morts et 22 blessés.

Le juge d’instruction chargé de l’enquête s’est intéressé aux déclarations réitérées d’Yves Bonnet, patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST, ex-DGSI) entre novembre 1982 et 1985, selon lequel un « marché non écrit » avait été conclu à l’époque avec le groupe terroriste palestinien Abou Nidal, leur garantissant l’absence de poursuites en France en échange de leur engagement à ne plus y commettre d’attentats.

Des documents provenant d’archives des services du Premier ministre français et liés à l’attentat de la rue des Rosiers à Paris de 1982 accréditaient l’idée d’un accord secret entre les renseignements français et le groupe terroriste palestinien auteur de l’attaque, Abou Nidal.

Il y a 40 ans, les états les plus puissants d'Europe ont mis genou à terre dans l'intérêt bien compris de leurs citoyens, enfin pas tous.

La chasse aux juifs reste ouverte !!

On comprend mieux pourquoi l'Europe a mené et mène une politique anti-israélienne. C'est le sésame contre les attentats. 

La conclusion pourrait être cruelle.

Imaginez au surplus un juif berbère à la tête de l'état !! Ca nous promet un beau feu d'artifice.

Mais gardons la tête froide en cette période de trêve des confiseurs.

Le diction "heureux comme un juif en France"; n'avait en son temps pas cours en Italie. 

Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage....