Lettre 123 Bennett apôtre de l'immunité collective

Bennett nous a annoncé il y a 15 jours déjà un tsunami de contaminations, alors même que le pays semblait être à l'abri et se complaisait  dans une insouciance passive.


Bennett annonce 50.000 contaminations/jour

La Covid semblait bien vaincue. On a fait la fête à Noël et nouvel an. Tel les guerriers la veille d'un combat épique.

Mais ce Cassandre usait de ce stratagème pour convaincre la masse trop importante des non-vaccinés de se soumettre à son dictat: Sans vaccination massive, point de salut!!

Mais hélas, les réfractaires y ont trouvé un motif supplémentaire de résistance. On ne nous y prendra pas !!! Le vaccin ne sert à rien. La preuve, il est toujours la.

Bennett a bien compris que son discours n'a convaincu que les affidés du vaccin, prêts à se soumettre à la quatrième dose.
Ceux qui ont reçu la troisième dose dès juillet 2021 savent que dès à présent, ils ne sont plus protégés.

Après avoir annoncé que cette quatrième dose serait administrée à tous, depuis hier changement de ton: seuls les plus de 60 ans y sont éligibles.

Au pays du modèle Pfeizer, les prévisions pessimistes se confirment et Bennett laisse entendre que cette vague de contamination est irrésistible; rien ne l'arrêtera.

Alors il ne reste plus qu'à mettre le casque lourd!!

On a laissé accroire que le variant Omicron n'était pas agressif. Que vigilance de bon père de famille suffisait a l'enrayer.
Que nenni!!

Bennett nous alerte sur un possible effondrement de l'institution hospitalière. Fake news ?
Et dans ce cas, pourquoi limiter la vaccination aux seuls 60 + ??


Les observateurs les plus expérimentés dénoncent sa politique de l'immunité collective. Car on en est là.
Protéger les plus vulnérables, mais laisser le virus se propager ce d'autant plus que depuis 8 jours, Israël s'est dotée d'un stock de médicaments permettant le traitement à domicile et limiter ainsi les hospitalisations.
Le pari est lourd de risques.

A y regarder de plus prêt, la politique de la vaccination à outrance a trouvé son pic.
Les récalcitrants demeurent légion et le vaccin n'empêche pas la circulation infernale du virus.

Le dilemme demeure.

Protéger la population ou l'économie.
Mais comme à Munich, Bennett sait qu'on perdra les deux.

On est donc au bord du précipice et la passerelle est trop étroite pour la masse des malades à soigner.

L'hôpital, c'est la pitié. Aucune valeur ajoutée depuis deux ans.

D'un autre côté, le peuple en a assez des restrictions, mais est-il prêt pour le grand saut ?

D.ieu a vu que l'homme qu'il avait créé se complaisait dans la luxure et a décidé de détruire.
Il prit un corps sain, Noé, et lui ordonna de bâtir une arche. Le déluge a recouvert la terre puis s'interrompit. Alors Noé scruta l'horizon pour découvrir une terre purgée de ses vices, incarnée par une colombe revenant avec un rameau d'olivier.

Noé envoie la colombe (Marc Chagall)

Bennett fait monter dans son arche les vaccinés et abandonne les réfractaires au déluge nommé Omicron.
Belle parabole is'nt it ?!!

Les réfractaires incarneraient-il les mécréants ? Il est vrai qu'ils refusent de prendre le risque des effets indésirables du vaccin, et mettent ainsi en échec la "guerre" décrétée contre le virus.

Bref, la cinquième colonne.

Mais ce n'est pas tout. Bennett avait annoncé que les réfractaires se presseraient aux portes de l'arche pour se faire vacciner. A voir!

Et la colombe, elle se fait attendre. 

Le virus, tel le joueur d'échec, regarde notre jeu et adapte ses attaques. Bennett vient d'abandonner sa reine (le vaccin pour tous) mais attaque le roi adverse avec ses deux tours: vaccin aux cas à risque et médicaments.

Ce qu'il craint le plus, c'est l'absentéisme lié aux quarantaines. Elle plombe l'économie, les enseignants et les équipes médicales.

Tests à outrance mais sans quarantaine. Mieux encore, Bennett décide d'ouvrir le pays aux touristes vaccinés à partir de dimanche estimant que cet afflux est de peu d'importance.

Mais attendez-vous de savoir que si ses prévisions paraissent hasardeuses, l'homme est emprunt de convictions et parait sûr de lui.

Changer de méthode au regard des leçons du passé.

Il est grand temps après 10 millions de décès dans le monde et la rumeur qui court.

On ne combat pas un virus avec du "en même temps".

C'est soit l'arche et trois mois de confinement total, soit laisser la population se prémunir avec les moyens proposés par la médecine, et vogue la galère.

Aux échecs la partie n'est gagnée que par échec et mat. Si le roi est "pat" il ne reste plus qu'à recommencer une nouvelle partie. 

En serions nous là après chaque vague ? Et tel Pyrrhus, nous en ressortons de plus en plus affaiblis.

Jusque qu'alors, le monde avait les yeux tournés vers Israël avec son temps d'avance. Il est fort à douter que, Johnson mis à part, cette politique de l'immunité collective soit adoptée par les autres pays.

En tous cas pas en France où, période électorale oblige, prudence est mère de sûreté et de toutes les vertus; mais aussi de tous les vices. En même temps.

Le mois de février 2022 sera celui de l'hécatombe.

Macron risque de perdre quelques unes de ses plus belles plumes. Si Bennett a raison, Macron perdra la guerre du virus les élections. Toujours en même temps.


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