Lettre 126 Corona: Le peuple prend son destin en main

Changement de logiciel.

La COVID avait pris de court les dirigeants de tous pays. La Chine avait confiné sa population de façon drastique et avait exporté et son virus et ses limitations de liberté qui n'avait pourtant pas cours dans nos contrées idylliques

Certains tel l'Anglais Johnson avait refusé cette panique pour laisser faire dame nature.

Mal lui en avait pris et lorsque les chiffres de mortalité avaient bondit, il lui fallut rentrer dans le rang.

Les dirigeants politiques pris au dépourvu se sont tournés vers les scientifiques, lesquels faute de recul et de moyens d'actions ont recommandé un remède de cheval digne du moyen-âge: La quarantaine.

C'est alors que notre Macron national a déclaré la guerre au virus, la même guerre que celle contre le terrorisme, avec les mêmes armes déficientes: Ni gel, ni masque ni médicaments. 

Mais il fallait bien sauver le soldat Ryan!! L'hôpital manquait cruellement de lits.

Ainsi les états ont pris leur population en otage mais pour la bonne cause. Comment faire autrement lorsque les hôpitaux sont réduits à faire un tri indigne. Et de rejouer la scène bien connue du film MASH sur la guerre du Vietnam.

Hôpital de campagne du film MASH

Et hop, tous à la niche!

Et il faut bien admettre que la population a joué le jeu tant la peur du virus a été instillée avec piqure de rappel télévisée tous les soirs jusqu'à plus soif.

Quelques irréductibles ont tenu tête. Pas forcément par idéologie ni pour des raisons scientifiques, mais selon le bon vieux dicton : "Dans l'ignorance, abstient toi".

L'avenir nous dira s'ils avaient raison; enfin pour ceux qui ont survivront au virus.

Après une année de pandémie, la vaccination a été imposée en douce avec son passe sans lequel une mise à l'écart douloureuse a divisé les humains tant physiquement que moralement. 

Une véritable ségrégation s'est mise en place: Les récalcitrants au vaccin sont coupables de la diffusion de la pandémie et la cible du président Macron lequel qui a envie de les "emmerder".



En Israël, il n'a jamais été question de pressions autres que par la persuasion en préservant la liberté de choix. 

Et après six mois de vaccination intensive, il est apparu que les vaccinés étaient eux-mêmes contaminants ce qui rendait le passe vaccinal inopérant, sauf à constituer une arme de dissuasion contre les récalcitrants.

Les dommages collatéraux devront être analysés plus tard et ils sont désormais identifiés: 

* Abandon de nos "vieux" avec enterrements à la sauvette

* Méfiance réciproque et rupture de solidarité

* Scolarité en panne

* Désocialisation 

* Stress et augmentation des médications

* Economie en désastre et argent magique

En résumé la Covid laissera des traces et la société de demain en sera modifiée.

Après deux ans de ce régime de privations et de restrictions, la fatigue s'est installée et, grâce au vaccin, certains ont décrété que le virus s'apparentait à une simple grippe. Et pourtant elle tue !!

Et contre l'avis des scientifiques, les politiques reculent sous la pression des peuples qui ont pris leur destin en main.

Le pouvoir régalien est en charge de la sécurité et de la santé et la crainte de l'échec a poussé les gouvernements a prendre des mesures drastiques.

Israël grâce à Pfeizer s'est trouvée à la pointe de l'action et les pays se sont calqués sur les mesures prises en fonction des premiers résultats. 

Bennett est favorable à une reprise de la vie normale en réduisant voire supprimant les quarantaines en laissant la population maître de son destin. 

Ainsi sur le plan scolaire, la mise en quarantaine des cas contacts est abandonnée. Les parents doivent tester leurs enfants deux fois par semaine et décider par eux-mêmes s'ils peuvent les envoyer à l'école.

A chacun de s'imposer librement les restrictions en bon père de famille. A chacun de prendre les risques auxquels estime devoir s'exposer, voire d'exposer autrui. De toute façon il est impossible d'éviter la contamination laquelle va grand train.

Ce n'est plus l'affaire de l'état lequel se charge simplement du bon fonctionnement de la médecine. 

A chaque jour suffit sa peine.

Et c'est au sommet de la cinquième vague que les mentalités s'inversent, se libèrent de la tutelle étatique. 

Le droit à la santé est une obligation de moyen et non de résultat. Macron semble l'avoir oublié. La chasse aux sorcières qu'il a initié frise l'hérésie et devra méditer le dicton populaire: "les chemins de l'enfer sont pavés de bonnes intentions".

Le logiciel a changé et il devra se mettre à jour surtout après un quatrième vaccin boudé par la population.

Face à ce laxisme, le corps médical pronostiquait un engorgement des hôpitaux. Et conte toute logique, c'est le contraire qui se produit puisque les chiffres s'inversent et qu'il est déjà question d'un retour à la vie normale.

Et Mutatis mutandis, par analogie de la célèbre parabole  du président Lincoln reprise par Winston Churchill:

On peut vacciner mille personnes une fois

On peut vacciner une personne mille fois

Mais on ne peut pas vacciner mille personnes mille fois.

Les dirigeants avaient peur et ont fait peur, mais la peur n'évite pas le danger et la responsabilisation des populations est garante d'une bonne santé.

Santé, sécurité et justice sont les maîtres mots du pouvoir régalien. Pourtant pas un penny supplémentaire n'a été budgété.

Et force est de constater que tout l'effort financier a été mis sur la protection de l'économie mise en panne à force de restrictions. Tous ces milliards distribués pour soutenir à fonds perdus une économie qui en ressortira exsangue. 

Après coup il est facile de gloser. Mais imaginez que si 10 % de cet argent magique avait été investi dans les hôpitaux et la médecine, la gestion de la pandémie en aurait été certainement améliorée.

On sait d'ores et déjà que le virus ne disparaitra pas, mais dans l'immédiat il n'est toujours pas question d'un Grenelle de la santé. 

Et ce n'est pas la modeste (voire ridicule) augmentation de traitement des personnels hospitaliers ou de l'augmentation à la marge du numérus clausus qui permettra d'affronter sereinement la prochaine vague.

Que chacun voit midi à sa porte.



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