Lettre 147 La crainte d'une troisième Antifada

 Si l'on en croit les rapports financiers, Israël est en passe de faire la nique aux pays du G10 avec une monnaie forte, son gaz convoité et son économie du Hightech.

Pourtant elle traine un boulet depuis sa création et malgré les accords passés avec ses ennemis d'hier, aucune solution n'est en vue côté palestien.

"Gardez-moi de mes amis, je me charge de mes ennemis" serait la maxime qui soutend la politique des différents gouvernements qui se sont succédés.

Et curieusement, la campagne politique en cours ne s'intéresse en rien à cette grenade dégoupillée enfouie bien profond dans les tiroirs.

Pour danser le tango il faut être deux et le président de l'autorité palestinienne, homme âgé et malade a du mal à tenir la cadence et ne tient plus ses troupes.

Mais l'actualité est têtue, elle remet toujours à l'ordre du jour les sujets que l'on voudrait éviter. Et voilà que la Judée-Samarie s'enflamme.

Il ne se passe pas un jour ou une nuit sans affrontement entre Tsahal et des groupuscules armés qui tiennent le coeur des villes (Jenin, Naplouse) sensées être sous contrôle de la police palestinienne.


Cisjordanie ou Judée-Samarie

L'attaque de ce jour est plus inquiétante car elle se produit en terrotoire israélien à quelques encablures au nord de la Palestine.


Un autobus transportant des soldats regagnant leur base a été attaqué par un véhicule lequel l'a aspergé d'essence enflammée.

Un tir nourrit a blessé gravement le chauffeur du bus et les soldats ont aussitôt riposté. 

Les terroristes se sont enfuis mais leur propre véhicule a pris feu et ils ont été arrêtés par l'armée.

Israël et l'Iran s'affrontent dans une guerre d'escarmouches à fleuret non moucheté. Chaque semaine, l'armée de l'air frappe des cibles iraniennes en Syrie où transitent les stocks d'armes destinées au Hezbollah.

En réponse, l'Iran a infiltré la Judée-Samarie et soutient des activistes qui n'hésitent plus à affronter Tsahal en pleine rue à l'arme lourde.

Cette fois ce n'est pas la population palestinienne qui génère des troubles mais des groupuscules lourdement armés qui tiennent le terrain.

L'occupation israélienne se heurte à une occupation souterraine qu'il sera difficile à éradiquer et qui démontre la faiblesse de l'autorité palestinienne.

On se souvient qu'ariel Sharon avait décidé de se retirer de Gaza en raison des attaques armées que subissait Tsahal et de l'impossibilité à assurer le maintien de l'ordre.

Ce retrait a généré un autre désordre non moins pénalisant pour les villes limitrophes en perpétuel bombardement.

L'Iran a pour dessein de déstabiliser la Palestine pour y faire régner le chaos avec la population en otage. Gaza bis SVP.

Mais la violence n'a pas de frontière.

La France n'a que dix années de retard.

Si en Palestine on enseigne aux enfants la haine de l'ennemi sionoste, la France ne manque pas de prédicateurs qui diffusent une idéologie "anti gauloise" avec comme corollaire une recrudescence d'une criminalité devenue banale.

Comparaison n'est pas raison? A voir.

Mais le sujet du jour c'est le pouvoir d'achat et la pénurie d'énergie.

Comment passerons nous l'hiver?

Faut-il parler avec Poutine? Cette guerre est-elle la notre? Zemour avait-il raison?

Autant de questions prioritaires dans un monde destabilisé. 

Le reste passe au second plan. Et chacun voit midi à sa porte.

Il est grand temps de s'acheter une platine, des vieux vinyls et de réécouter les Beatles....Comme au bon vieux temps si bien évoqué par Finkerkraut.

Nostalgie quand tu nous tiens.

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