Lettre 191 Journal de guerre J10+11

 Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose !! (Francis Bacon (1561-1626), dans son traité De la dignité et de l’accroissement des sciences (1623), livre VIII, chapitre II)

C'est une forme de diabolisation d'Israël, capable du pire ce qui légitime l'action d'extermination dans le combat du faible contre le fort.

Et ca marche!!


Joe Biden en visite en Israël sous les bombes

Les médias arabes ont diffusé l'information selon laquelle un hôpital de Gaza aurait été bombardé par Tsahal puisqu'il est de notoriété publique que le commandement du Hamas utilise ce type de couverture.

Le fait qu'il utilise des boucliers humains ne pose aucun trouble puisqu'aussi bien le faible n'a d'autre solution.

Mais que le fort touche à l'indicible est un scandale sans nom et soulève les foules.

Le porte-parole de l'armée a tardé quelques heures avant de réagir. Le mal est fait. 

Mais ça n'aurait en outre rien changé. La diabolisation d'Israël est en marche.

Et le fait que le Djihad islamique soit l'auteur du tir manqué (Ou réussi ce qui est pire?!!) ne changera pas la donne d'un iota: pure propagande sioniste.

Et voici que la guerre change de visage pour prendre celui de la diplomatie et du combat médiatique.

Plus Israël tarde à entrer dans Gaza, plus cette hypothèse s'éloigne.

Biden vient de faire ce qu'il aurait du faire pour l'Ukraine avant l'invasion russe: S'y rendre et envoyer sa flotte. Les Russes auraient réfléchi à deux fois.

Jamais un président américain n'était venu en visite en période de guerre. Bienvenue en enfer!

Il a joint la parole aux actes et envoie deux porte-avions et 2.000 marines qui viendraient sécuriser les citoyens américains vivant en Israël.

Mais ceci a un prix.

Pas d'entreprise hasardeuse dans Gaza et une aide humanitaire qu'Israël refuse tant que les otages ne seront pas libérés.

L'Américain a son plan qu'il veut faire adopter par Netanyahu lequel parait plier sous le poids du deal.

Biden sait que l'Iran va peser de tout son poids ce d'autant plus que les USA se sont impliqués.

Il sait que l'entrée dans Gaza va provoquer une éruption sur la frontière nord et la dernière chose qu'il souhaite c'est d'avoir à intervenir militairement contre l'Iran.

Biden veut dicter la marche à suivre à Netanyahu et lui lier les mains contre une aide dont on ne saurait se passer.

Tout n'est que gesticulations et dans ce théâtre des opérations extérieures, Tsahal ronge son frein mais Netanyahu temporise.

Demain est un autre jour. Patience et longueur de temps....font mieux que force ni que rage.

Biden s'envolera ensuite en Jordanie pour s'entretenir avec le roi Abdallah, le président égyptien Assisi et Abou Mazen (Lequel vient de décliner l'invitation au prétexte du bombardement de l'hôpital) et on sait déjà que tous vont refuser d'accueillir les réfugiés Gazaouis. 

Sur le plan médiatique, les dirigeants les plus influents d'Europe ont pris fait et cause pour Israël touché à mort le 7 octobre et les visites de soutien se succèdent.

Macron a annoncé qu'il "envisageait" de se déplacer à Jérusalem et attend la réaction des cellules dormantes. De graves incidents sont en cours à Berlin après la visite éclair du chancelier Schulz. La cinquième colonne inquiète. 

Comme on le dit dans les prétoires: "Mon cœur balance avec vous mais ma tête reste froide!"

Il est donc urgent de ne rien faire "en même temps".

Ce qui arrangerait tout le monde c'est un bon deal où les otages seraient libérés et la population de Gaza épargnée avec pour cerise sur le gâteau une paix sociale en Europe face à une population arabe propalestinienne où les drapeaux de soutien fleurissent.

Le Hamas nous a surpris les culottes sur les chaussures et il faudrait rebaisser la culotte malgré avec les félicitations du jury.

La belle affaire!

Ils sont donc venus nous soutenir chaleureusement avec les mains vides comme une visite de condoléances puisqu'aussi bien il n'y a rien à faire sauf négocier avec un ennemi implacable.

Et voici la preuve si besoin était que la guerre médiatique relayée par une population influente et activiste en Europe réussi à neutraliser les foudres de guerre.

Plus jamais çà!! Et on passe à autre chose.

Charly Hebdo, le Bataclan, la Promenade des Anglais sont passés à la rubrique des chiens écrasés. (Pardon!) De toute façon il est clair qu'on ne peut pas expulser les fichiers S avant qu'ils ne  soient passés à l'acte. Par contre selon Macron, il faut "réviser" les listes. Belle perspective administrative.

En attendant, Israël a déplacé 100.000 habitants trop proches des frontières et s'organise dans une économie de guerre qui sera onéreuse.

Une question tenaille le peuple: Qui est responsable de ce malheur qui n'aurait jamais du se produire.

Le gouvernement promet qu'une commission d'enquête sera mise en place après la guerre.

Mais il ne s'agit pas de trouver ici quelques lampistes qui auraient failli au matin du 7 octobre.

Le peuple veut la tête des hommes politiques qui ont mené à cette crise, alors qu'ils consacraient toutes leurs forces à mener une réforme divisant gravement le peuple.

Certains ministre ont bredouillé quelques mots de prise de responsabilité. Mais le premier ministre se tait et les interrogations se font de plus en plus pressantes.

Certains demandent sa démission immédiate et laissent entendre qu'il n'est pas en situation de mener la bataille: C'est un Churchill qu'il nous faut et non un Chamberlain.

Israël, une île entourée de requins mais où parait il coule le lait et le miel.

Commentaires

  1. "La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires "disait Georges Clemenceau ( en fait en 1887 et non en 14-18.)
    N'en déplaise à ce grand homme, Winton Churchill ( comme d'autres) fut d'abord un soldat avant que d'être un politicien.( ce qui d'ailleurs ne lui reussit guère à l'issu du conflit)
    C'est donc un chef de guerre qu'il faut dans ces moments là.
    Quand aux politiques on pourrait aussi dire que la paix est une chose trop grave pour leur être confiée!!
    La preuve...
    De là à dire qu'ils ne sont bons ni dans un cas ni dans l'autre il n'y a qu'un pas.qu'on peut allègrement franchir.
    En fait, on en revient toujours à l'idée de l'Homme ou de la Femme Providentiel (le)
    Un phénomène mystèrieux que l'Histoire accrédite pourtant.
    Il faut bien convenir que certains ou certaines se sont révélé(e) s branché(s) sur une réalité et une vision quasi extra lucide qui nous depassent ...et assez difficiles à expliquer .
    Mais il faut y croire.
    Or il semblerait que de ces hommes et femmes là on manquerait un peu en ce moment dans nos rayons ...
    Non?

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