Lettre 198 Journal de guerre J 20-22

 Les bombardiers passent au-dessus de nos têtes de façon continue.

Bombardiers israéliens

Ils décollent de la base de Ramat David près de Haïfa pour déverser leurs bombes sur le nord de la bande de Gaza puis reviennent recharger.


Base aérienne de Ramat David


Ils ne frappent pas aveuglément, mais détruisent systématiquement les immeubles d’où partent les salves de roquettes et où résident les responsables de Hamas.

Il est temps de faire le point.

Dans les premiers jours, l’armée avait pour mission d’assurer la sécurité intérieure et d’arrêter les terroristes qui se cachaient faute de pouvoir retourner à Gaza.

Pendant les deuxième et troisième semaines, la stratégie a consisté à bombarder les installations militaires du Hamas et à la préparation des troupes pour la phase terrestre.

Après une intrusion limitée, Tsahal a pris pied avec chars et troupes mais on ne dispose que de peu d’informations.

On sait que les principaux commandants qui ont organisé et exécuté le massacre du 7 octobre ont été éliminés.

Le Hamas ne dispose d’aucun armement lourd, ni blindés ni aviation. C’est une armée de guérilla qui espère combattre en utilisant l’effet de surprise en passant par ses kilomètres de tunnels.

Quant aux roquettes et missiles, aucun ne semble piloté pour viser une cible précise. Leur stratégie est d’envoyer des salves massives en espérant prendre le dôme de fer en défaut et qu’une roquette atteigne une maison et provoque quelques victimes ce qui serait considéré comme une victoire.

En l’état il y a peu de victimes à déplorer.

C’est bien ce que nous reproche ceux qui militent pour une trêve. Ils sont les tenants de l’égalitarisme et la comptabilité déséquilibrée des victimes ne leur convient pas.

Ils en déduise qu’Israël fait un usage disproportionné de sa force.

Au nord, la situation semble maîtrisée et on attend la réaction du Hezbollah qui a promis d’intervenir massivement en réplique à une intrusion à Gaza.

Le troisième front, la Judée-Samarie, mobilise des forces importantes mais les arrestations des activistes  du Hamas se poursuivent.

Les jours qui viennent vont nous éclairer sur la stratégie de Tsahal pour faire reculer le Hamas et certainement l’encercler, puis intervenir militairement pour libérer les otages.

Car les négociations avec une organisation terroriste est un leurre. Nous ignorons le nombre exact des otages et aucune liste n’est fournie. Hamas sait qu’il obtiendra la libération des 6.000 de ses membres détenus en Israël contre un seul otage. Pour lui rien ne presse.

Mais a société israélienne est torturée à l'idée de savoir que 250 de ses enfants sont retenus dans une captivité dont le sort est des plus incertains. 

L’ONU a voté en faveur d’une trêve demandée par le Hamas mais que lui même n’a pas engagée et qu’il s’empressera de bafouer selon son habitude.

Israël la refusé, car ce serait permettre au Hamas de se renforcer.

Rien quant aux otages. Le Qatar a la main. Ici encore c'est un ennemi qui nous veut du bien!!

Par contre pas un mot sur l’aide humanitaire dont bénéficie le sud de la bande de Gaza, zone qui n’est plus bombardée. Pourtant la population persiste volontairement ou non à résider au nord ce qui implique des dommages collatéraux. 

Il est clair que le Hamas va se servir de cette population comme un bouclier humain. Tout comme cet hôpital de Gaza ville dont le sous-sol sert de centre de commandement avec connexion aux galeries souterraines.

Il y aurait 30.000 gazaouis qui se massent autour de cet hôpital. Dans quel but? Ce serait à leur yeux un lieu sûr.

Le combat contre un régime terroriste avec des moyens conventionnels est un casse tête tant pour ne pas tomber sous le coup du crime de guerre, que pour ne pas s’attirer les foudres des médias et de l’opinion publique internationale.

La question est de savoir quel poids attribuer à ces deux considérations.

18 mois après l’invasion russe que reste il de l’élan de soutien initial?

A méditer.

Commentaires

  1. Fake news du Monde ? d'Al Jazira ? Extrait :

    « Ils se vengent sur les enfants ? », a lâché le journaliste, qui s’est indigné d’« attaques ciblées contre les enfants, les femmes, et les civils ». La chaîne Al-Jazira a dénoncé une « attaque indiscriminée » sur le camp de réfugiés de Nusseirat. C’est là que Wael Al-Dahdouh avait convoyé sa famille, espérant la mettre à l’abri : le lieu est situé au sud de la zone que l’armée israélienne a sommé les habitants d’évacuer. « Nous doutions que l’occupation israélienne laisse [les civils] partir sans les punir. Et c’est tristement ce qui s’est passé. Voici la zone “sûre” dont l’armée d’occupation parle », a dit le journaliste. Al-Jazira a plus tard annoncé la mort d’un petit-fils de Wael Al-Dahdouh. L’armée israélienne n’avait pas réagi, mercredi soir, à cet événement.

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