Lettre 200 Journal de guerre J 24

La campagne de Gaza bat son plein.

Comment l’Histoire désignera cette guerre ?

Guerre contre le Hamas? Guerre des otages ?

Ce qui est sûr c’est que le Hamas pensait nous engluer dans une guérilla sur son terrain truffé de souterrains d’où il peut surgir, voire faire des prisonniers.


Le chef d'état major Herzl Halevi

Mais le logiciel a changé. Tsahal dispose du monopole dans les airs et s’en ait largement servi par des bombardements lourds et sans précédent.

Il a frappé les installations mais aussi les souterrains qu’il a percés avec des bombes perforantes spéciales.

Il a une supériorité technologique avec ses drones qui lui permet de frapper sans exposer ses soldats. Tsahal a utilisé des méthodes nouvelles du génie en rasant systématiquement les bâtiments où les terroristes se positionnaient en limitant les affrontements de rue.

Les tunnels sont devenus des pièges pour ceux qui s’y terrent grâce à la section spécialement entraînée dans la lutte souterraine.


En 48 heures l’armée a progressé de façon surprenante pour atteindre la périphérie de la ville de Gaza où le commandement du Hamas-Daesh cantonne.

Tsahal combat en harmonie avec l’armée de l’air qui nettoie les nids d’activistes avant d’envoyer les blindés et les bulldozers.

Cette coordination a permis la libération d’une soldate, Ori Medigish, capturée lors de l’attaque d’un poste d’observation le 7 octobre de sinistre mémoire.

Une lueur d’espoir qui semble confirmer que l’opération terrestre est compatible avec la libération des otages par négociation ou par la force.

Ce succès est loin consoler les 250 familles qui attendent que La Croix Rouge remplisse son rôle élémentaire d’apporter l’aide humanitaire qui leur est due. Il semble qu’elle n’ait vocation de ne s’occuper que des Palestiniens.

Comment le Monde peut il demeurer indifférent à ce drame humain ou plutôt inhumain, où des enfants en bas âge, sans famille et orphelins, ont été kidnappés sans que quiconque ne puisse leur apporter un concours en temps de guerre.

Ce crime de guerre appelle une réplique sans concession ni faiblesse, quelles qu’en soient les conséquences sur le terrain.

La culpabilité est collective. Elle est impardonnable.

Cette libération démontre que les services de renseignements ont la capacité de déterminer l’endroit où sont détenus les otages.

Quant au cessez le feu exigé par des organismes « humanitaires » ou l’ONU, il a été refusé car ce serait permettre au Hamas-Daesh de reprendre son souffle.

Pas d'essence pour Gaza. Dans toute guerre, sans carburant, les combats cessent.

Au Nord, les échangent de tirs s’intensifient. Le Hezbollah n’est pas encore entré en guerre mais il montre les dents. Encore que la puissance de feu dont fait preuve Tsahal à Gaza est de nature à le faire réfléchir. Jusqu’à quand?

Ici encore il faut rappeler que nul ne doit accepter de vivre avec un voisin qui veut votre destruction.


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