Lettre 203 Journal de guerre J 28 - 29

 Il est grand temps de dégager quelques principes fondamentaux desquels Israël ne doit pas se départir et expliquer au Monde quelle est sa nouvelle conception de la sécurité.

Terroristes du Hamas interrogés par le Chabbak
(Source: Ynet)

Qui est le Hamas

Le Hamas est une organisation terroriste nationale qui concentre tous les pouvoirs dans la Bande de Gaza. 

Toute nation agit pour assurer son indépendance, la liberté, et faire croitre et progresser son économie. Le tout dans l'intérêt bien compris de son peuple. 

Une organisation terroriste ne s'intéresse nullement à ces principes essentiels. Elle vit grâce à des soutiens financiers extérieurs.

Son modèle de réussite est sans rapport avec l'économie. Le but exclusif du Hamas est l'anéantissement d'Israël et non le bien-être du peuple. Il poursuit des buts "anormaux" avec des moyens de combat non conventionnels tel l'attaque suicide. Peu lui importe le nombre d'hommes sacrifiés. Le prix à payer lui importe peu.

Pas plus que Gaza soit détruite. Leur victoire c'est leur propre survie, leur indestructibilité en tant qu'organisation terroriste et la poursuite de leur combat ici ou ailleurs.

Leur combat contre Israël est sacré et ils réussissent paradoxalement à enfoncer un coin entre Israël et l'Occident, voire trouver du soutien dans les campus donc chez les intellectuels.

La demande réitérée d'une trêve dite humanitaire en est un autre aspect de cette victoire médiatique. L'Elysée se trouve à 4.000 km de Gaza et la maison blanche à 8.000 km. Ici nous sommes à un jet de pierre.

Comment expliquer au Monde cette différence de conception.

Il en découle deux principes intangibles:

1) Impossible d'accepter la présence aux frontières d'un état terroriste. Son éradication sous la bannière "Eux ou nous".

2) Application du principe "Humanitaire contre humanitaire". Blocage total jusqu'à libération des otages.

Si le peuple souffre, qu'il s'en prenne au Hamas qu'il a élu démocratiquement, et qu'il en appelle à l'aide des Occidentaux.

Quant aux moyens de combats.

Lors des durs combats du Chabbat Noir, Israël a réussi a faire de nombreux captifs qui ont été soumis à interrogatoire.

Ils sont confinés dans plusieurs camps temporaires mis en place dans le Néguev. On parle de plusieurs centaines de captifs.

Ils ont livré des informations essentielles qui ont notamment permis de frapper rapidement sur des cibles stratégiques du Hamas et d'éliminer des commandants impliqués dans le massacre.

On a appris que l'attaque avait été organisée en trois vagues:

Un premier groupe armé est entré en Israël pour ouvrir le chemin et prendre position dans les localités et de prendre des otages.

Un second groupe lourdement armé chargé d'éliminations massives et d'actions d'outrages inhumains.

Un troisième groupe de civils, armés ou non dont le but était le pillage mais aussi la prise d'otages contre rémunération et moultes exactions.

Cette opération a été préparée non pas dans les mosquées, mais dans des camps spéciaux qui ont échappé à l'attention des services de renseignements.

Ces terroristes ont été soumis à un véritable lavage de cerveau et on leur a enseigné les pires méthodes d'agressions qui ont été dévoilées au monde. Le tout sous couvert de l'idéologie de Daesh.

Images trop vite oubliées.

Le résultat ferait pâlir les nazis les plus cruels.

Il en découle un troisième principe: Dans un combat avec un belligérant terroriste, les droits de l'homme et les règles de la guerre reculent.

Il ne peut y avoir ni trêve humanitaire, ni protection de la population puisque l'un des belligérants, celui même qui devrait la protéger, l'expose au feu de l'ennemi tel un bouclier humain.

Les Américains l'ont bien compris au Japon et les Anglais à Dresden. Il est des circonstances qui impliquent un recul des règles humanitaires, sauf à être condamné à perdre la guerre ou supporter des pertes incommensurables.

Et l'opinion internationale.

C'est le maillon faible de cette affaire.

Le monde occidental exige d'Israël le respect de règles morales extrêmes car c'est la Terre Sainte, le peuple du Livre et des prix Nobel, la seule démocratie du Moyen-Orient.......Blablabla!!

Les Américains et Biden doivent choisir leur camp.

Pour les Européens c'est fait: Combattre le terrorisme avec les mains liées dans le dos. Comme au Bataclan lorsque la police est demeurée à l'extérieur en attendant vainement les ordres d'un préfet.

Ils étaient vent debout contre Poutine et un an plus tard le soufflet est retombé pour s'acharner sur ce nouveau conflit. Jusqu'au prochain.

Quatrième principe: Etre sourd aux appels aveugles à la recherche de solution ou au génocide.

Le seul génocide dans cette affaire est celui du Chabbat noir.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Lettre 189 Journal de guerre J+8

Lettre 229 L’UNRWA au service du terrorisme

Lettre 193 Journal de guerre J13+14