Lettre 205 journal de guerre J 34-36

 Simon Wiesenthal et Serge Klarsfeld ont pourchassé les Nazis afin qu’ils payent pour leurs crimes. Était ce vengeance ?

Ou devoir de justice contre l’infamie.

Faisant fi des incantations de Biden de ne pas agir sous le coup de la vengeance, Israël va chercher au péril de ses soldats chacun des criminels qui ont perpétré la boucherie du 7 octobre.

Yoav Gallant ministre de la défense

Aucun n’en réchappera. Le ministre de la défense GALLANT a déclaré: Ça prendra un mois, un an, dix ans, nous les traquerons jusqu’au dernier.

Pourquoi est-ce si important? 

Que nous importe leur sort. Ça ne fera pas revenir nos martyrs. Que nenni!

Mais ici aussi c’est un devoir de justice. De tels bourreaux ne doivent pas respirer le même air que nous.

Mais il y a plus.

L’erreur politique de déshabiller Jacques pour habiller Paul ayant engendré une déshérence militaire aux frontière de Gaza, a vu s’effondrer le capital confiance que le peuple accordait à son armée et à son gouvernement.

Précisément ce gouvernement élu sur un programme sécuritaire. Il a échoué mais il est toujours aux commandes. Ses ministres et le premier d'entre eux n'était pas les bienvenus même aux USA. Et comment espérer qu'au moment les plus critiques, ils puissent jouer d'influence sur le plan international.

Pour que les habitants retournent vivre dans les localités massacrées, il y a deux impératifs:

* Une victoire par éradication complète de la présence terroriste à nos frontières, ce qui implique aussi le retrait du Hezbollah au-delà du Litani au sud Liban

* La « neutralisation » de l’ensemble du commandement du Hamas et des terroristes impliqués.

Pour que la menace régresse, l’ennemi doit comprendre qu’Israël dispose de tous les moyens de défense et n’est plus limité dans ses répliques. Le principe de proportionnalité doit être révisé dans le cas d’une guerre avec un ennemi terroriste.

Israël est en passe d’en proposer une nouvelle définition telle que le monde civilisé l'avait acceptée dans la lutte contre les forces de l’axe en 1945.

C’est aussi pour cela que certains refusent de qualifier le Hamas d’organisation terroriste. 

Il n’y a aucun précédent d’une guerre qui a commencé par le rapt d’otages en nombre considérable.

L’échange de prisonniers de guerre est chose admise, mais la capture de civils est un crime de guerre et leur libération doit permettre l’usage de moyens d’exception.

Ceci légitime le refus de toute trêve.

Pas de trêve sans libération de tous les otages.

Mais malgré les efforts considérables sur le plan international pour sensibiliser la rue, le sort des otages semble passer à la trappe.

Comment le monde peut-il demeurer insensible au sort de 45 enfants kidnappés, certains en bas âge privés de leurs parents assassinés devant leurs yeux.

Le soutien de Macron n'aura duré que 15 jours comme prévu. Sa rue lui dicte de retourner sa veste ce qu'il a fait avec l'aisance qu'on lui connait. Il faut absolument éviter des troubles antisémites et un probable attentat.

De la à accuser Israël de génocide, de tuer femmes et enfants!!

Est-ce la meilleure façon de faire retomber la pression? Soumission.

Pendant ce temps Tsahal est aux portes de l'hôpital Shiba et les prochains jours devraient annoncer la chute du commandement du Hamas.

C'est aussi pour cela que la tension monte dans la communauté musulmane.

Pour les otages, les vrais fausses négociations de libération des otages vont bon train.

On sait que les otages sont un capital que le Hamas entend utiliser pour sauver sa peau. Et il faudra bien passer tôt pou tard par ses fourches caudines.

Car sans libération des otages, la fracture dans le pays sera terribles. C'est le fondement même de l'existence du pays qui est en jeu.

Car après la l'affliction et la tristesse du deuil, ce sera la colère qui va monter. Immense, incommensurable.

Netanyahu sait qu'il risque sa tête et qu'il doit réussir à obtenir leur libération. C'est écrit dans le marbre. Pas de victoire sans le retour des otages.

Quel qu'en soit le prix.

Ce que l'Occident n'a pas intégré c'est qu'Israël se bat pour le monde libre.

A l'éternelle question de savoir pourquoi l'Iran en veut tellement à "l'entité sioniste", la réponse est d'une simplicité biblique.

L'idéologie anti occidentale. Ce monde libre, laïc et démocratique où les mœurs sont jugés incompatibles avec les principes du Coran et qui attire tant la jeunesse musulmane.

L'Iran porte donc le fer contre l'Amérique et son allié Israël dont le tort est de venir en terre d'Islam démontrer qu'on peut faire refleurir le désert, apporter une ère de prospérité qui fait tant défaut dans les pays du Moyen-Orient.

Après l'effondrement du Liban chrétien, il s'agit de faire disparaitre la verrue sioniste qui fait tellement tache dans le décor.

C'est un défi qui permet de fédérer les peuples sous la bannière de la guerre de religion et de masquer ainsi les carences manifestes sur le plan économique.

Mais après le samedi (Chabbat), il y a le dimanche et l'Europe sera le prochain bastion auquel un l'Islam conquérant s'attaquera et où il dispose déjà plus qu'un simple strapontin.

Mais au lieu de nous soutenir, l'Europe ménage sa rue et sa réal politique lui fait renier ses engagements.

Si Israël tombe, la chute de l'empire romain n'est pas loin.