Lettre 209 Journal de guerre J+46 opération sauvetage

אין ברירה Pas le choix!

Le mécanisme diabolique mis en place par Hamas-Daesh se concrétise et a été approuvé par le gouvernement.

Pouvait il en être autrement?


Manifestation des familles d'otages

L'Iran sort grand vainqueur du conflit. Il a rempli tous ses objectifs. Prouver qu'il dispose d'auxiliaires fidèles capables de faire plier Israël et de casser le mythe de son invulnérabilité.

Israël ne pouvait gagner la guerre. En fait il l'avait perdue dès le 7 octobre lorsque Tsahal était aux abonnés absents.

Ainsi, le massacre n'a pu être évité. C'est d'une gravité exceptionnelle car le contrat sécuritaire implicite avec le peuple a été rompu.

Mais jamais au grand jamais un seul terroriste ne devait pouvoir sortir vivant et encore moins avec des otages.

C'est le cauchemar total!

Certes, Tsahal a montré ensuite sa capacité à exceller sur le plan des combats en zone habitée.

Mais il faut être réaliste:

Un pays civilisé ne peut combattre contre une organisation terroriste qui détient 240 otages dont des enfants en bas âge.

Joe Biden l'avait bien compris dès le début.

Le gouvernement a tenu cinq semaines, mais la pression était trop forte. Depuis trois semaines, les médias ne cessaient de diffuser des messages d'empathie et les manifestations des familles ont fait le reste.

Le gouvernement responsable de cette catastrophe se devait d'apporter une solution et réparer quel qu'en soit le prix.

Mais regardons les choses en face: C'est le Hamas qui est demandeur d'une trêve parce qu'il est acculé sur le plan militaire. 

L'action militaire a donc fait son œuvre. Elle a été d'une exceptionnelle réussite et les pertes subies par le Hamas sont considérables. Mais c'est une déception car Tsahal n'a trouvé aucun otages dans les tunnels sous l’hôpital SHIBA.

La branche politique du Hamas ne disparaitra pas. Ses dirigeants sont ailleurs.

Par contre la branche armée doit être éradiquée.

Et la trêve de 4 jours va lui fournir l'oxygène qui lui permettra de se refaire une santé et mettre en même temps nos soldats en danger. Car demeurer statique en zone ennemie pose problème.

C'est la que le bât blesse.

Quelle contre partie:

*Libération de + - 53 otages (Mères et enfants) par tranches quotidiennes

* Visite de La Croix Rouge

* Libération de 150 enfants terroristes mineurs des geôles israéliennes

* Fourniture d'une quantité importante de carburant et de nourriture 

* Interdiction de survol du territoire par les drones 6 heures par jour pour permettre au Hamas une liberté de circulation

Mais il y a un codicille:

Pour chaque jour de trêve supplémentaire Hamas libérerait 10 otages. Le gouvernement table sur 80 otages libérés.

Deux versions s'affrontent.

L'armée voudrait reprendre aussitôt les combats et pénétrer en zone sud.

Mais ce serait alors rompre une trêve et s’exposer à une condamnation internationale unanime.

Les familles non concernées par cette première liste bien inofficielle, militent déjà pour la libération de tous les otages et demandent qu'une prolongation de la trêve permette la libération d'une nouvelle tranche. 

Vous avez dit salami?

On imagine mal le gouvernement passer outre et décevoir les familles dont les cris de douleur montent au ciel. 

Chaque libération sera autant d'ébullitions de joies contenues et de peines exacerbées. Le résultat de la loterie du jour dans l'attente du tirage du lendemain

C'est à cet instant fatal que le mécanisme de la guerre psychologique va se mettre en place et nous prendre aux tripes!

Que peut-on attendre d'un régime terroriste?

Et puis va t il respecter le deal. Sinwaer est connu pour être instable et incohérent.

Il y a pourtant une constante qui fait unanimité: Hors de question de revenir à la situation antérieure et tolérer un ennemi mortel à nos frontières.

La solution serait donc de continuer le combat selon la même équation: Forcer militairement le Hamas à céder sur la libération de tous les otages.

Le gouvernement a dit ce sera long.

Pour le soldat Shalit il a fallu attendre cinq ans!!


Commentaires

  1. Suite aux negociations dont on s'est tant felicité,la liberation effective des otages semble prendre une tournure bien inquietante.!!
    En effet les negociateurs du Hamas n'ont pas de prise directe sur ceux qui detiennent les otages , et les communications au sein de cette organisation ont été profondément perturbée apres les combats.Ainsi les listes de noms d'otages ne sont pas réellement validés de ce fait par les negociateurs ( lieux de detention? Etat de santé des otages etc...)
    Rien ne dit enfin que ce sont des otages vivants qu'on a prevu de rendre....
    Quand on negocie avec des buts politiques sans s'occuper des aspects pratiques pourtant connus de tous il ne faut pas s'étonner du resultat.



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