Lettre 215 Journal de guerre J61 à 68

La bataille fait rage.


Des terroristes du Hamas se rendent 


L’annonce des soldats tombés au front a pris le devant de la scène. De trois soldats par jour on est passé à près de 10. 

Simples soldats comme officiers de la section Golani, 10 sont tombés hier. Car dans Tsahal les officiers ne lancent pas l’assaut par « En avant » mais « Suivez moi ».

Une souffrance indicible commence à monter auprès des familles dont les enfants servent sous les drapeaux.

Que leur mémoire soit bénie!

Le nord de la Bande de Gaza est certes sous contrôle, mais le nettoyage du dédale de tunnels où se terrent les terroristes est une opération périlleuse.

Au Sud, les combats en zone habitée suppose encore des affrontements de proximité ce qui explique l’augmentation des décès, sans parler des blessés. 

Tsahal a déjà capturé des centaines de terroristes du Hamas qui ont déposé les armes et se sont rendus.

Chaque jour, les commentateurs estiment que la désintégration du Hamas est proche et qu’il peine à s’organiser.

Pourtant, le Hamas ne semble pas intéressé par une trêve contre libération d’otages (135) dont on ignore où ils sont retenus.

On sait qu’ils sont déplacés d’un endroit à l’autre de façon séparée. Si les familles mangent leur chapeau et serrent les dents, la pression sur le cabinet de guerre s’est un peu relâchée. Une tentative de réactivation des pourparlers est en cours.

Sur le plan international, Biden critique Netanyahu avec des propos très interventionnistes. Il suggère un changement de la composition du gouvernement avec un recentrage et exige un changement de politique envers les Palestiniens.

Plusieurs hauts responsables viennent en visite pour convaincre Israël de réduire les bombardements. Biden voudrait éviter des images de destructions massives pendant les fêtes de Noel. Ça fait mauvais genre, surtout qu’il est le fournisseur exclusif de ces armements.

Mais sur le fond, le soutien américain se poursuit. 

Le pont aérien qui fournit l’armement et les munitions du dôme de fer ne faiblit pas.

Biden a utilisé son véto contre une trêve humanitaire voulu par la presque totalité des nations et son soutien militaire est intact. Chaque tir en provenance des Houtis du Yémen est stoppé par les Patriotes américains.

Mais le sablier du soutien inconditionnel s’écoule et risque de se vider avant la chute du Hamas. 

Netanyahu ne pourra longtemps ignorer les exigences du seul soutien sans lequel Israël ne pourra tenir longtemps.

Au front nord, le Hezbollah n’ayant pas déclaré la guerre totale escomptée par le Hamas, ce dernier tente de mettre le feu en Judée Samarie avec deux objectifs: faire tomber l’autorité palestinienne et provoquer une troisième Antifada.

Le refus du gouvernement de permettre aux Palestiniens de revenir travailler en Israël serait un facteur aggravant selon le Chabak par l’épuisement des ressources.

C’est pour toutes ces raisons que Tsahal met les bouchées doubles afin d’accélérer la reddition des combattants du Hamas qui se livrent en déposant les armes.

La fin de l’année devrait sonner la fin des combats. Et à supposer que les dirigeants militaires du Hamas auront fuit, à quoi ressemblera le jour d’après?

Netanyahu déclare qu’Israel n’a pas vocation à annexer ni occuper Gaza mais ne pourra se retirer que progressivement fin d’y assurer la sécurité et permettre le retour des réfugiés israéliens dans l’enveloppe de Gaza.

Se pose également la question du retour des Gazaouis vers la partie nord de la Bande de Gaza d’où ils ont été chassés pour éviter les dommages collatéraux. 

Dans cette équation, il faudra également créer une zone tampon à l’intérieur de la Bande de Gaza pour éviter la réédition du scénario du 7 octobre.

L’hypothèse extrémiste de l’évacuation totale par la dispersion de la population dans des pays d’accueil semble un vœux pieux car en l’état, la compassion et l’émotion de façade confinent l’hypocrisie, tant des pays arabes que des occidentaux. L’Egypte a déjà mis son véto.

La Palestine n’est pas l’Ukraine!

Mais il leur faudra mettre la mains à la poche car tout est à reconstruire.

Car à qui incombera l’administration de ces deux millions de Palestiniens totalement démunis. Avec quels fonds? Qui va payer les milliers de camions qui entrent chaque jour à Gaza, la reconstruction des infrastructures? 

Israël aura assez à faire avec son déficit et les dédommagements colossaux pour les dommages de guerre. Notamment la reconstruction des localités dévastées le 7 octobre.

Silence radio……à tous les étages.

Quel est donc ce pays sur lequel des terroristes tirent des missiles du Sud, de l’Est et du Nord, raptent 250 otages, massacrent 1200  civils, et à qui on demande de se défendre sans faire de victimes collatérales et d’accorder trêves et aide humanitaire?

Il n’existe pas et s’il existe, il risque de disparaître s’il se soumet à ces oukases.

Commentaires

  1. Tu as raison :quel est ce pays? On marche sur la tête. !!!Israel en plus fait le ménage que d autres n ont pas voulu faire .

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    1. Les ignares soutiennent le Hamas, les dirigeants arabes se réjouissent des avancées de Tsahal

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