Lettre 235 GAZA, terre bénie du terrorisme

 Cette enclave entre mer et désert est un endroit béni pour l’émergence et la survie d’un régime terroriste.

En décidant de border les frontières et de rendre ainsi la population captive, l’Egypte et Israël ont permis au Hamas de s’ériger en seul et unique dirigeant.

Progressivement, une structure totalitaire s’est mise en place laissant à la population le choix entre affiliation ou soumission.


Des enfants otages à Gaza


Si on a pu constater que des quartiers bourgeois, des villas luxueuses côtoyaient des bidonvilles, c’est précisément la conséquence de cette dichotomie dans la répartition de l’argent qui coule à flot dans cette enclave.

Cet argent qui devrait permettre d’améliorer les conditions de vie est détourné par le Hamas pour financer l’armement et le creusement des tunnels.

Les pays occidentaux, en ce compris l’Europe et la France, ont financé cet arsenal et se sont réveillés après 20 ans alors qu’il était patent que, faute de toute possibilité de contrôle, la corruption régnait à Gaza.

L’Amérique et l’Europe sont responsables de cette gabegie en s’en remettant à un organisme humanitaire, l’UNRWA, dont on sait que 90% de ses employés sont Palestiniens et donc forcément inféodés au Hamas. Comment pourrait-il en être autrement?

Il est prouvé que des fonctionnaires de cette augustes institution ont participé aux massacres et aux viols du 7 octobre. Que nombre d’enseignants étaient des activistes du Hamas et dressaient les enfants à devenir des bombes humaines et tuer des juifs.

Ces livres scolaires inculquant la haine d’Israël financés par la communauté internationale étaient connus de tous.

Cette faiblesse coupable qui a mené au 7 octobre n’a été publiquement révélée que récemment et dicte une dissolution de l’UNRWA. Pourtant de nombreux pays dont la France hésitent encore.

Quel pays de cocagne que celui où ses dirigeants peuvent s’affranchir du respect des lois internationales sans n’être jamais inquiétés. On ne juge pas un terroriste, on le combat par les armes.

Un pays où l'on peut détourner l'aide humanitaire et tirer sur la population affamée en rejetant la faute sur l'autre.

Il aura fallu pas moins de cinq mois pour que l’ONU admette dans un rapport très partiel que le Hamas est coupable des crimes les plus hideux, ce qui dicterait qu’une coalition internationale se lève pour le combattre comme ce fut le cas contre DAESH.

Macron l’a annoncé puis s’est totalement dédit. Personne ne l'a suivi.

Pendant ce temps et sans rire, dans les campus américains on continue à qualifier les terroristes de résistants ou libérateurs en niant le droit d’Israël à l’existence: « Palestine de la mer à la rivière». Pas de place pour le pays des Juifs.

Un territoire où l’on peut capturer et détenir 250 otages, leur refuser les droits les plus élémentaires sans soulever une vague de protestation mondiale. 

Le pire dans cette triste histoire, c’est qu’en violant derechef les règles humanitaires, le Hamas obtient en retour leur respect par l’adversaire. Avec le concours américains, élections obligent.

La loi du Talion est remise en cause. Lutter contre le terrorisme avec des dés pipés. On joue à qui perd gagne!

Car le deal est désormais très clair. Les otages encore vivants ne seront libérés que contre le retour au 6 octobre: Tsahal devra sortir de Gaza, libérer tous les terroristes emprisonnés (Environ 5.000) et le Hamas reprendra le pouvoir et sera le seul interlocuteur pour la reconstruction.

Retour à la case départ.

Quand on tient le peuple en otage le monde se met à genou. Le Hamas veut survivre au prix du sacrifice de ses « administrés » qui n’ont d’autres fonctions que de le couvrir, le fameux bouclier (in)humain.

Bibi est vent debout contre cette alternative mais comment expliquer au peuple qu’il faut abandonner 134 otages. Et poursuivre la guerre pendant des années.

Il sait que le Hamas ne libérera jamais tous les otages et que ce chantage peut durer des années. C'est la raison pour laquelle il ne fournit aucune liste.

En érigeant les règles humanitaires comme principe absolu, on donne au Hamas une porte de sortie.

Mais la vérité, si elle est dure à avaler, c’est que Gaza, le Sud Liban, la Syrie, les Houties……. demeureront une menace terroriste perpétuelle tant que le régime des ayatollah n’aura pas été destitué.

Le monde abandonne l’Ukraine aux Russes. Israël est le cadet de ses soucis. A la guerre comme à la guerre! Et de ressasser sans fin cette règle biblique:

« הבא להורגך השכם להורגו »

(Ha ba le orgeh'a hashkem le orgo)

Celui qui vient pour te tuer, tue le en premier.


Commentaires

  1. C'est désespérément limpide

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  2. Excellente analyse. Il faut malheureusement se rappeler que la notion de démocratie représente une courte période dans l'histoire de l'humanité. Même les 10 commandements n'ont pas fait l'objet de débats législatifs, et c'est heureux lorsqu'on observe le chaos de notre assemblée nationale !!

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