Lettre 273 Des roquettes aux drones iraniens

 Israël dispose d’une supériorité magistrale et cardinale dans les airs. Son armée de l’air est réputée pour disposer des meilleurs pilotes avec les avions américains les plus sophistiqués.

Mais il y a un trou dans la raquette!

Les drones iraniens.


Drone d’attaque lanceur de missiles


Vous savez, ceux que fabrique l’Iran et qui équipent l’armée russe avec des résultats destructeurs dans cette guerre contre l’Ukraine.

Cette arme a été développée dans les années 2000 et désormais à grande échelle et à bas coût.

Pour seulement 2000 $ on peut acheter un drone capable de voler des centaines de km volant à très haute ou basse altitude et atteindre une cible en explosant.

Il s’agit alors de drones « suicides ». Mais d’autres plus sophistiqués peuvent lâcher une bombe et revenir au bercail.

Il n’est besoin ni de terrains d’aviation, ni de pilotes, ni de structures militaires à entretenir à grands frais.

Les organisations terroristes Hamas et Hezbollah ont bien compris que le système de défense aérienne dont dispose Israël lui permet d’intercepter la presque totalité (95%) des roquettes et missiles avec le Dôme de fer, la Fronde de David ou le H’etz. 

Le drone de petite taille et volant à basse altitude est plus difficile à détecter surtout s’il est envoyé à proximité de la frontière et son interception se limite à 75% ce qui pose un problème important de sécurité.

Il est fabriqué de matière composite ne contenant que peu de métal de sorte que les radars sont soit inefficaces, soit les confondent avec des volatiles!!

Sur le plan technique, le drone militaire d’attaque ressemble à un petit avion mue par moteur à combustion ou électrique. Il peut être piloté par satellite avec GPS et porter des charges explosives ou des missiles d’un poids variant de 30 à 500 kg.

La technique utilisée par le Hezbollah est égale à son idéologie criminelle. Il envoie deux drones, le premier explose sur la cible et lorsque les secours interviennent, le second drone s’abat sur les secouristes causant encore plus de victimes innocentes.

Israël accuse ici un retard pour la simple raison que toute son énergie a été placée dans le développement et l’amélioration de l’efficacité du Dôme de fer contre les missiles.

Mais dès que l’usage des drones a révélé son efficacité dans la guerre en Ukraine, il était clair que cette arme serait utilisée contre Israël.

Depuis l’industrie israélienne recherche assidûment une solution. Il serait question dans un premier temps de ressusciter un canon anti aérien de type Vulcan à 6 tubes tirant des balles de 20 mm à une cadence de 6000 coups minute.


Canon Vulcan équipant un avion

Cette arme n’est plus en usage depuis belle lurette car inefficace contre les avions supersoniques.

Par contre, elle serait efficace contre les drones qui volent bas et à faible vitesse.

C’est un pis aller mais son coût est faible. Car dans la guerre d’usure actuelle, l’aspect financier est primordial. S’il faut détruire un drone qui vaut 2.000$ avec un antimissile qui en vaut 50.000, le calcul est vite fait, Israël ne tiendra pas longtemps la corde!

C’est à cet instant que ressurgit le canon laser «Keren Or » à haut voltage capable de suivre un drone en le faisant exploser par échauffement. Le coût du tir se limite à 1.000 $.

Il se trouve à l’état expérimental et sera opérationnel d’ici un an et viendra compléter le Dôme de Fer.

Mais il restera toujours un trou dans le ciel.

Le Hezbollah l’a bien compris et ne se prive pas de lancer les drones fournis par l’Iran sur le Nord d’Israel avec un certain succès létal.

Car voilà bien le deal pourri! Sous prétexte d’une protection aérienne quasi totale, Israël se laisse agresser quotidiennement par des dizaines de tirs qui sont autant d’outrages à son intégrité territoriale.

En attendant, la réplique promise par l’Iran tarde à venir. Certains se drapent déjà dans la conviction que l’Iran a peur de la réaction de Tsahal. D’autres suppose qu’elle attend le sort des négociations en cours sur les otages.

Il est plus probable que l’Iran craint la force de frappe américaine concentrée actuellement au Moyen Orient. Mais pour combien de temps?

Des négociations qui sont au même point qu’il y a trois mois. Netanyahu et Sinouar campent sur leur position: Quitter ou non de la bande de Gaza.

Cette négociation que certains qualifient de « Israbloff» (un bluff israélien) destiné à donner le change aux Américains et aux familles d’otages.

Anne, ma sœur Anne…….

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