Lettre 287 Exit Biden
L’ère Biden prend fin.
Celui qui avait développé toute son énergie pour soutenir Israël dans ses moments les plus critiques achèvera son mandat dans trois mois.
Il fut le premier à franchir les océans pour venir panser les plaies d’une population meurtrie.
Inoubliable.
Mais sa politique de l’apaisement, de la conciliation dans un monde cruel a eu peu d’effet sur la détermination de Netanyahu d’éradiquer le mal qui nous enserre. Il eurent l’un pour l’autre des mots durs, diplomatiquement incorrects.
Jusqu’à écrire que le torchon brûle entre ces deux dirigeants aux intérêts opposés.
Éviter à tous prix une guerre générale (Régionale!) pour l’un; réduire à néant la pieuvre létale pour l’autre.
Et tout ça sur fond de campagne électorale entre deux candidats qui s’alignent sur la même opposition d’intérêts.
Une attaque massive contre l’Iran aurait paraît il un effet destructeur pour Biden/Harris car elle risque d’entraîner les USA dans un conflit impopulaire.
La visite de Blinken n’a d’autre motivation que de freiner Netanyahu dans la réplique israélienne laquelle tarde depuis un bon mois. L’idéal serait de la retarder de 15 jours soit après les élections.
(Ces lignes ont été écrites la veille de la réplique israélienne)
Mais il y a fort à parier que si Harris est élue, le soutien américain sera bien en dessous de celui accordé par Biden.
Et Trump, le candidat promu par Netanyahu et toute notre population peste contre notre attentisme.
L’attaque contre la villa de Netanyahu à Cesarée motive et légitime Netanyahu à frapper sans attendre.
Le ton est martial. Il s’agirait de frapper si fort que le régime des Ayatollahs tomberait. Car c’est bien là que se niche le mal.
Gaza et les otages.
Biden a échoué. Il voulait tordre le cou à Netanyahu et le forcer à accepter son plan qui aurait mis fin au conflit en laissant le Hamas en place. Et permettre de libérer "des" otages.
Souvenez vous de notre leitmotiv: « On ne fait pas la guerre avec 250 otages entre les mains de terroristes ». Netanyahu a choisi de passer les 101 otages restants en pertes et profits pour ne pas se soumettre au dictat de feu Sinouar.
Dur pour lui, dur pour les familles, dur pour tous. C’est son choix. L’histoire jugera. Cette stratégie eut été moins dure à avaler s’il n’y avait eu ce «ballagane » (désordre, bazar) autour de la réforme judiciaire et les soupçons d’agir par intérêt personnel.
Mais pour faire quoi? Qui dirigera Gaza le fameux jour d’après?
Aucun candidat en vue. Netanyahu ne veut pas de l’Autorité palestinienne pour éviter de relancer la question de l’indépendance et revenir aux errements de 2005 lorsqu’elle s’était fait expulser par le Hamas.
Alors qui? Le vide sidéral.
En attendant, Tsahal est sur place mais uniquement pour pourchasser les terroristes du Hamas lequel continue à recruter à tout va, et qui renaît tel le Phénix.
Biden voulait assurer l’aide humanitaire pour calmer ses concitoyens progressistes. Il avait même construit à grands frais (230 millions de dollars) un port au large de Gaza un peu comme celui du débarquement de 1944 en Normandie.
Mais après trois semaines, il a fait plouf!!
Les conditions météorologiques défavorables seraient en cause. En fait, les bateaux venant de Chypre n’assuraient qu’un faible trafic comparé au transport terrestre. Il n’y avait qu’un simple appontement très insuffisant. Il a été démonté après trois semaines. On était habitué à plus de démesure.
Tsahal refuse de s’occuper de cet approvisionnement et encore plus de sa distribution. Ce n’est pas sa mission et les effectifs manquent. 250 camions passent chaque jours les postes de contrôle et la marchandise est aussitôt arraisonnée par le Hamas ou les bandes mafieuses, et revendue aux commerçants.
Personne et surtout pas l’UNRWA n’a pu mettre fin à ce trafic lucratif. L’Amérique a donc mandaté une société spécialisée la GDC pour prendre le relai et assurer la distribution gratuite à la population.
La GDC dirigée par Moty Kahana, homme d’affaires israélo-américain, possède une longue expertise en action sur théâtres d’opérations, notamment en Syrie, Afghanistan, Irak, Ukraine.
Son action est protégée par une milice armée comprenant d’anciens soldats d’unités d’élite françaises, anglaises ou américaines. Une sorte de force Vagner au service d’actions humanitaires.
Kahana explique: « Quand tu fais entrer de la marchandise, c’est comme faire entrer de l’argent. Il sera détourné et des combats vont en résulter. Mes hommes ont une expérience de la guerre. Ils aiment combattre contre le mal».
L’objectif des Américains est d’inonder Gaza de nourriture gratuite pour mettre fin à ce marché parallèle car il sera inutile de la voler. Ainsi la source financière du Hamas sera tarie.
Il serait aussi possible d'obtenir des informations de la population pour localiser et faire libérer des otages.
Une opération pilote doit commencer sous peu. 2.500 Palestiniens ont déjà été électionnés pour être employés. Coût semestriel: 200 millions de dollars pris en charge par les USA.
Ni casques blancs ou bleus totalement discrédités, mais des organismes militaires privés. Une façon bien discrète de sous traiter une tache difficile avec l’argent public.
Mais une autre option se dessine et pas pour plaire à Biden: Reconstituer le Goush Katif, savoir les colonies juives implantées dans la bande de Gaza après l’occupation survenue après la guerre des six jours.
C’est le projet de l’extrême droite nationaliste dont les ministres Ben Gvir et Smotrich sont les fers de lance.
Et déjà 700 familles se sont inscrites dans ce projet qui paraît en l’état bien délirant mais qui pourrait bien se concrétiser. Les structures provisoires sont déjà prêtes et il suffit d’un feu vert gouvernemental pour que ces familles se lancent dans l’aventure qui nécessitera une couverture sécuritaire importante.
L'histoire se répète.
Ainsi va le Monde. Chacun avance ses pions.
Biden relance son arlésienne de la négociation pour libérer les otages.
Netanyahu affûte son couteau pour frapper l’Iran au cœur. Il se passerait du concours américain.
Le Hezbollah tire sur la Galilée sans interruption pour prouver qu’il est encore fonctionnel malgré la décapitation de sa direction.
Macron veut fédérer les pays hostiles à Israël et devenir le missionnaire d’une croisade pour le Liban sans dire un mot contre l’Iran et son proxy le Hezbollah.
Décidément, les projets ne manquent pas au pays des merveilles. A chacun le sien et le bon D.ieu pour tous.
A chacun son dû, inscription à l'entrée du camp de Buchewald
Au sujet des otages on y perd son latin.
En 1977, un avocat allemand, Klaus Croissant, avait été arrêté en France pour faire l’objet d’une extradition vers l’Allemagne qui le recherchait pour être le défenseur et représentant de la bande à Bader, groupuscule terroriste.
Lors d’une manifestation pour sa libération, les manifestants scandaient « Libérez Klaus Croissant ». En fin de manif, un enfant qui n’avait pas bien compris le slogan scandait à tue-tête: « Libérez les croissants, libérez les croissants !!»
Pour la petite histoire, cet avocat fut libéré après quelques mois d’incarcération en Allemagne et fut engagé par la Stasi.
Terrorisme d’Etat.
La morale de cette histoire c'est qu'on ne se refait pas. Le Hezbollah ne changera pas d'idéologie, le monde occidental demeurera aveugle face à la montée de l'Islam, les Américains continueront à protéger leurs intérêts.
Israël demeurera incompris devra donc agir selon sa propre vision d'un monde cruel qui l'entoure.
Certains s'interroge sur le genre masculin ou féminin d'Israël.
Ce nom vient tout simplement de Jacob lequel après le combat avec l'ange sera appelé Israël « celui qui a lutté avec Dieu » (Genèse 32. 2)
Lors de sa lutte Jacob sa cuisse se démet, c'est pourquoi les Juifs ne mangent pas partie arrière des animaux pourtant généralement la meilleure.
Israël étant un nom masculin, la nation prend aussi le masculin. Sans l'article "L" car il y a exception à la règle comme une bonne trentaine d'autres pays.
Par contre en hébreu, Israël prend le genre féminin.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!
Hélas on ne tue pas les idéologies et il s'en trouvera toujours pour la propager.C'est dire qu'au train où vont les choses rien ne sera réglé dans mille ans.Sauf si le monde s'est fait sauter le caisson d'ici là...Au fond il n'y a que les animaux qui ne font pas la guerre....Dieu que chacun invoque , regrettant la tournure qu'a pris sa création pourrait bien y veiller: Peace in the world or the world in pieces....
RépondreSupprimer