Lettre 315 Trump chamboule tout
Le Hamas s’enfuit à Tunis.
Ce pourrait bien être la prochaine « une » des journaux abasourdis par l’effet blast de Trump.
Un souffle nouveau sur un monde occidental avachi et qui ne voit pas venir l’apocalypse qui s’approche.
La violence partout.
L’islamisation à grands pas.
Les bruits de bottes et la guerre des territoires qui revient au galop.
Et pendant ce temps, l’Europe croule sous les dettes et perd son indépendance.
Ce catalogue à la Prévert fait froid dans le dos. Mais le monde des béni-oui-oui et des petits hommes bleus en culottes courtes nous réserve des lendemains qui déchantent.
Il y a des présidents comme Macron, dépourvus de toutes perspectives et de tout pouvoir d’action, et il y a des chefs d’états puissants, avec une vision moins paradisiaque des rapports géopolitiques.
Trump en fait partie.
Il siffle la fin de la récréation. Le monde va changer de braquet. Après le partage de Yalta en 1945, voici venir la renaissance des grands blocs.
Ils broierons les petits.
Que pèse l’Europe dans ce grand chambardement? Autant que l’Ukraine. A la botte! Ce pays que nous avons soutenu sans envoyer un seul soldat. Nous avons été lâches, ou trop conscients de l’impossible victoire contre le loup Poutine.
Une certaine théorie voudrait que les tenants d’une Europe fédérale sans frontières et élargie supportent une part de responsabilité dans la survenance de cette guerre. En voulant intégrer l’Ukraine à l’OTAN ou à la CEE, ces dirigeants savaient qu’ils causaient un casus belli alors que Poutine avait clairement annoncé qu’il s’agissait d’une ligne rouge.
Cette façon d’opérer ne serait pas innocente. Pour renforcer l’Europe politique et faire disparaître les nations, seule une guerre pouvait fédérer et favoriser la création d’une armée commune se substituant progressivement à l’OTAN.
Devenir ainsi une puissance autonome entre les blocs, entre les Russes et les Américains. Et c’est pour abonder dans cette voie que Macron a annoncé vouloir envoyer des troupes, mais sans être suivi par les autres pays.
Dans la même veine, on l’entend désormais vouloir renforcer la défense européenne face au désengagement de Trump. En a t on les moyens?
Le coup de théâtre planifié dont Zelenski vient d’en être la victime est un signe très fort sur plusieurs plans.
D'abord permmetre le rapprochement avec Poutine qui voudrait voir Zelenski disparaitre de la photo. C'est fait.
Une humiliation inédite dans les annales diplomatiques. Le fort a montré la porte de sortie au faible. Et de lui rappeler que « si on ne vous avait pas soutenu à coup de milliards de dollars, vous auriez été balayés en 15 jours ».
Trump a mis son allié plus bas que terre pour mieux lui présenter la facture: Les terres rares dont les USA ont tant besoin pour ne plus dépendre de la Chine.
Trump ne dit jamais rien en l’air. « Je ferai la paix en 48 heures en Ukraine ». Il est déjà question d’une trêve. Mettre fin au massacre. Il a commencé par geler tout envoi d’armes.
Tout est réglé en coulisses, ce qui ne veut pas dire que Trump cède tout à Poutine contrairement aux apparences. Il l’appâte, le séduit, l’amènera à la table des négociations, sans Zelenski qui devra se faire représenter ou démissionner. L’Europe sera au mieux sur un strapontin. Cette Europe cobelligérante qui devra s’aligner sur Trump. Ce sera ça ou rien.
Et voilà que le grand projet européen d’une armée commune et d’une politique centralisée est brisé. Car à quoi serviraient-elles sans guerre à nos portes.
Macron en sera pour ses frais et sa récente visite à la Maison Blanche a été marquée d’un franc succès: quelques franches accolades pour mieux faire passer une taxes de 25% sur les produits européens.
Décidément, les invités de Trump passent tous à la moulinette. A qui le tour? Bientôt les candidats se feront rares.
Seul Netanyahu peut s’enorgueillir d’avoir été reçu comme un hôte de marque. Il est reparti avec 4 milliards d’aide militaire supplémentaire et blanc seing pour agir contre le Hamas.
Et nous y sommes. Netanyahu a fait marche arrière en refusant de poursuivre le plan qu’il avait accepté et signé avec le Hamas. Un engagement avec une organisation terroriste ne vaut pas le papier sur lequel il est inscrit.
Car Trump fera ce qu’il a dit, envers et contre tous. Une Riviera à Gaza. Le camouflet infligé à Zelenski en dit long sur l’absence de frontière à son extravagance.
Et comme le Hamas maintient son exigence de demeurer le maître des lieux, et qu’il devient de plus en plus évident qu’il ne libérera pas tous les otages, la reprise des combats serait la seule issue. Pour en finir une fois pour toute. La fin justifiera les moyens.
Trump a proposé un transfert volontaire. Il se fera de façon forcée. Et comme le Fatah d’Arafat avait quitté le Liban pour se réfugier à Tunis en 1982, le Hamas pourrait bien devoir plier bagages.
Lors de cette guerre du Liban, un pilote d’avion était détenu par le Fatah avec un autre soldat. Tsahal avait opéré un blocus sur Beyrouth, occupé des sites stratégiques, bombardé la ville dont les habitants avaient été privé d’eau et d’électricité. Après sept semaines de ce régime, un accord avait été trouvé avec l’appui américain permettant à Arafat et ses sbires de quitter le pays contre libération des deux soldats.
L’histoire pourrait bien se répéter.
Trump ne respecte que les forts et bannit les faibles. Le Hamas joue ses dernières cartes avec les 25 otages encore en vie. C’est une partie de poker menteur qui se joue. Mais les portes de l’enfer ne sont peut être pas que des mots en l’air.
Et si demain l’ONU continue à condamner Israël ou la politique de Trump, il pourrait bien la balayer et mettre parterre 100 ans d’une politique mondiale qui s’est dévoyée.
Il a bien cloué le bec au TPI. Après tout, un ordre nouveau exige de détruire l’ancien. On assiste depuis un mois à un tsunami annoncé. Et tous de crier « Courage, fuyons!! »
Car enfin, le désengagement des States de l’Ukraine comporte deux volets. Fermer le robinet des dépenses inutiles et obtenir les royalties de cet investissement par l’accaparement des terres rares, vassaliser l’Europe. Et neutraliser la Russie pour pouvoir se concentrer sur l’Asie et la Chine.
Car voilà bien l’ennemi économique avec lequel Trump veut croiser le fer, quitte à lui abandonner Formose.
Ami entends tu le le vol noir des corbeaux sur nos plaines…..Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. (Chant des partisans)
Et après avoir reçu sa claque, Zelenski n’eut d’autre attitude que d’aller à Canossa et l’Europe d’appeler également la trêve de ses vœux.
Qui aime bien châtie bien.
La paix en 48 heures!!! Il y aura un prix à payer. L’Europe ne peut s’exonérer de l’emprise de Trump. Soyez toujours attentif à ses propos. Ils annoncent soit un plan soit un contrefeu. Il questionne le monde chaque jour par des propos délirants à priori, mais qui font tressaillir et réagir.
Ainsi devant le danger de la reprise de la guerre à Gaza, l’Egypte présente aux pays arabes un plan remettant les clés à l’autorité palestinienne qui serait soutenue par une coalition internationale dans le but de reconstruire Gaza. Et de créer une commission chargée de collecter 53 milliards à cette fin. Un appât assez important pour attirer des investisseurs. Il n'est pas question du Hamas, mais d'un énorme chantier. Pour bien plaire à Trump.
Israël a d’ores et déjà rejeté ce plan car s’il écarte le Hamas de la gouvernance, il y introduit l’Autorité palestinienne et maintient le rôle de l’UNRWA, ce que Netanyahu refuse.
Si le plan n’explique pas comment désarmer le Hamas, il serait question de découper Gaza en sept zones et de déplacer tour à tour la population d’une zone à l’autre pour permettre la reconstruction. Des hôtels et résidences de vacances seraient construits.
On n’est pas bien loin du plan Trump de transfert et de Riviera. Vous voyez bien que sa folle extravagance porte ses fruits. Action, réaction!
Le monde selon Trump est fou paraît-il.
Un frère allait rendre visite en centre psychiatrique accompagné d’un ami. Ils discutèrent tous trois de façon détendue. L’ami pris le frère à part et lui glissa à l’oreille: « Mais comment peux tu laisser ton frère dans cet asile, il parait complètement normal ».
Au moment de se séparer, le fou mordit la main que l’ami lui tendait. L’ami eut un soubresaut s’apercevant de son erreur. Le fou qui ne l’était pas tant, avait bien comprit le reproche de l’ami et voulait ainsi dédouaner son frère.
Un fou peut en cacher un autre!
Tu l'aimes toujours autant ton Trump!!!! Ça reste un vrai fou.
RépondreSupprimerPardon, je suis Daniel R.
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