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Affichage des articles du juillet, 2024

Lettre 270 Hezbollah mon amour

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  Tsahal a frappé au cœur de Beyrouth, dans le quartier général du Hezbollah et aurait (?) éliminé son chef d'état major Hadj Mouhseyn. Ce bras droit de Nasrallah est celui qui a construit, développé, organisé l'armée terroriste du Hezbollah. Il est responsable des tirs massifs sur la Galilée et le sang des 12 enfants druzes coule entre ses mains, outre celui d'un kibboutznik de Hagoshrim. Un drone a tiré trois missiles avec une précision chirurgicale en détruisant le bâtiment qui lui servait de domicile. Israël dispose d'un service de renseignements d'exception, d'une armée de l'air efficace et peut frapper toute cible où bon lui semble. Dans le même temps, et comme pour les répliques antérieures, le gouvernement répète que cette action solde le contentieux et qu'il ne veut pas d'escalade et de guerre totale. A qui s'adresse donc cette allégation? Aux Américains qui la craignent comme la foudre; à Macron qui a déclaré tout faire pour éviter une

Lettre 269 Stratégie de la retenue ou guerre totale

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  Combien de temps est-il possible d'exposer la population du Nord aux attaques destructrices et mortelles du Hezbollah? Une bombe (ou un drone) a explosé à Majdal Shams, sur un terrain de foot où jouaient des enfants druzes en cet fin de Chabbat. (Les Druzes sont un peuple discriminé en terre d'Islam, de religion  abrahamique  proche de l' ismaélisme, ils servent dans Tsahal et se considèrent comme citoyens à part entière) 10 morts sinon plus et une trentaine de blessés. Station de ski Majdal Shams au pied du Hermon Selon le cabinet de guerre, la priorité était fixée sur l'éradication du Hamas à Gaza puis le tour du Hezbollah au sud Liban viendrait ensuite. Cette conception laissait entendre qu'Israël ne pouvait se battre sur deux fronts. L'Etat major de Tsahal affirmait pourtant le contraire.  Et depuis plusieurs mois, le front sud a été replié avec des combats sporadiques qui mobilisent peu de soldats. Pourtant le front nord demeure statique et les frappes du

Lettre 268 Palestine comme un concept

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Pour mettre fin au conflit, il suffit de créer l’Etat palestinien. Simple comme bonjour!! Alors pourquoi est on embourbé depuis 75 ans dans une guerre sans fin? Pourquoi aujourd’hui pas plus qu’hier, le peuple juif n’est pas disposé à s’aligner sur cette évidence soutenue par l’Occident, Américains en tête? Et pourquoi ne pas poursuivre les accords d’Abraham permettant de consolider la paix avec les pays arabes modérés, Arabie Sa oudite en tête? Bonnes questions, merci de les avoir posées! Le paradoxe c’est qu’avant le 7/10 la question palestinienne était reléguée aux oubliettes et que depuis ce pogrom, il en serait à nouveau question, comme une récompense à un terrorisme décomplexé. Ébauchons un début de réponse. Les racines du conflit remontent à la grande révolte arabe de 1936 opposant la population palestinienne aux Juifs et aux Anglais auxquels ils reprochaient de ne pas interdire l’immigration juive. Rappelons qu’à cette date les Juifs d’Allemagne fuyaient le régime nazi et se to

Lettre 267 La guerre dans la désunion

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On se perd en conjectures. Les jours et les mois passent sans que la situation se clarifie. La question du "jour d'après" demeure en suspens. Rien n'est clair. Hartzi Halevy. Un chef d'armée bien inquiet Chaque jour, les extrémistes menacent de faire tomber un gouvernement qui ne tient qu'à un fil, prend l'eau mais poursuit son bonhomme de chemin. Quelle est la priorité? Quelle stratégie? Regardons ce qui se passe de près et de loin. De près. Il semble que le pays se soumet à une guerre d'usure qui lui est imposée par l'Iran. Les trois principaux fronts sont sous contrôle. En Judée Samarie, pas d'Intifada. Tsahal procède à des opérations ponctuelles d'arrestations musclées contre des terroristes du Hamas. L'Autorité palestinienne est inexistante. Abbou Mazen est encore aux affaires et fait obstacle à toute élection. C'est conforme à la "démocratie" qui sévit dans les pays arabes. Au sud Liban, rien ne change depuis six moi

Lettre 266 Israël cède du terrain, piétine

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  Alors que le Monde a les yeux rivés sur Gaza et que la première mesure que prendrait Mélanchon, premier ministre, serait de reconnaître l’Etat de Palestine, la Galilée et le Golan brulent. Chaque jour, des dizaines, voire des centaines de roquettes et drones de tous genres pleuvent sur les villes évacuées ou encore habitées. Les victimes civiles ou militaires son nombreuses. Lorsqu’il fut question en 1947 de créer deux États, l’un juif l’autre arabe, le plan Peel a découpé la région en fonction de la densité des deux populations. Lac de Tibériade en Galilée Lors des premières vagues d’immigration de 1880 à 1910, les juifs arrivaient par bateaux dans le port de Jaffa. Rapidement cette petite ville de pêcheurs fut saturée et il fut nécessaire de prévoir une extension. C’est ainsi qu’en 1909 un nouveau quartier fut développé pour devenir la ville de Tel Aviv. Jaffa vers 1910 avec son extension Tel Aviv  Mais l’idéologie du sionisme militait pour un retour à la terre. Pour cela, il falla

Lettre 265 Quelle stratégie après 9 mois de combats

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Est-ce la fin du tunnel (Sic)?   Voilà plusieurs mois que les négociations pour la libération des otages sont en cours. Et rien ne bouge! Elles sont partout, ne faiblissent pas! Le Hamas exige la fin des combats. Mais il vient d'assouplir sa position. Il ne demande pas que Tsahal quitte de suite la bande de Gaza. Il se contente d'une trêve de 15 jours après laquelle commencerait la négociation sans limite de date. La libération des otages interviendrait après accord et échange avec  quantité de terroristes dont il se réserve le choix sans véto possible pour Israël. Bref il veut demeurer le maître du jeu. Cette négociation peut durer indéfiniment. Autant dire la fin du conflit mais sans date réelle de libération des otages. Netanyahu est sous pression permanente de ses deux ministres de droite extrême qui rêvent d’occuper Gaza pour y implanter des colonies. Ils le disent clairement. C’est leur idéologie du grand Israël. Leur façon de mettre fin à la fantaisie d’un État palestini